Audience de JM Rouillan le 27 novembre 2008

Action Directe

Jann-Marc Rouillan, après plus de 20 ans de prison et 10 mois de semi-liberté/détention a été réincarcéré à temps plein pour s’être exprimé dans un journal de la presse bourgeoise. Pour Jean-Marc les années de prison risquent de nouveau s’accumuler.

A ce sujet voici l’extrait d’un mail de « Les Mots en marche » :
[ « La date de l’audience d’appel de Jean-Marc Rouillan est tombée hier : elle se déroulera [à Paris] le 27 novembre prochain. L’expérience des autres nous a appris qu’être persécuté c’est avant tout être seul et que tout ce qui vient atténuer cette solitude a son prix, même si c’est quelque chose d’aussi fragile qu’une signature ou qu’un témoignage de sympathie sur un morceau de papier.

Pétition mise en ligne sur le site du journal CQFD : Ici http://www.cequilfautdetruire.org/petitions/?petition=1

La solidarité est une arme! ]

Aujourd’hui la répression et la violence de l’État continue à s’abattre sur les prisonniers avec les nouvelles lois telles que celle sur les peines planchers et celle sur la rétention de sûreté. Cette violence qui se concrétise par la multiplication et l’extension des années de détention, la négation des droits des détenus, tel que le droit à l’expression, et qui voudrait imposer le chantage au reniement, cette violence vise particulièrement les prisonniers politiques.

Régis Schleicher et Georges Cipriani ont quitté le Centre National d’Observation il y a maintenant 3 mois et la commission sur la rétention de sûreté n’a toujours pas rendu son rapport. Ils ont déposé leur dossier il y a plus d’un an, après 25 ans et 21 ans de prison, et il n’y a toujours pas de date d’audience de fixée pour l’examen de leur demande de libération conditionnelle. Les années de prison s’accumulent.

Georges Ibrahim Abdallah entame sa 25ième année d’emprisonnement et après bientôt deux ans après son dépôt , sa demande de libération conditionnelle n’est toujours pas examinée en appel. Les années de prison s’accumulent.

Un extrait de l’interview de l’ancien directeur de la maison d’arrêt de Fresnes venu témoigner lors du procès d’Antonio Ferrara pour son évasion de Fresnes donne un peu de lueur en cette période lourde de répression pour les prisonniers.

[ « On s’est attaqué à un double symbole : Fresnes et le quartier disciplinaire », concède Michel Saint-Jean, les épaules soudain lourdes du poids de l’humiliation infligée à une administration entière.]. [«Raide dans son costume gris, l’ancien patron de Fresnes, « la deuxième maison d’arrêt de France après Fleury », réputé pour son « autorité », sa « discipline » et sa « rigueur », ne cherche pas à cacher sa quasi-admiration pour la prouesse, l’attaque à la kalachnikov et aux pains de plastic de la forteresse Fresnes : « C’est quelque chose qui demande beaucoup de courage », dit-il sans ambages. » (L’article ici : http://www.francesoir.fr/faits-divers/2008/11/01/assises-on-s-est-attaque-a-un-double-symbole.html ) ]

Article publié sur http://liberonsgeorges.over-blog.com/ le 1/11/2008