De l’absolue nécessité de manifester sa solidarité avec Georges Ibrahim Aballah.

Jean-Marc Rouillan

De l'absolue nécessité de manifester sa solidarité avec Georges Ibrahim Aballah.

Le cofondateur du groupe Action directe (AD) Jean-Marc Rouillan était dans le Bassin minier les 19, 20 et 21 février. De Liévin à Bruay-la-Buissière, il a multiplié les échanges, rappelant au passage l'absolue nécessité de manifester sa solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah en vue de sa libération.

Le séjour dans le Bassin minier de Jean-Marc Rouillan a débuté ce vendredi 19 février 2016, par un débat au Lieu autogéré (LAG) de Liévin sur la façon de « mettre la mémoire des luttes des années post-Mai 1968 au service de nos combats contemporains ». Le sens et la légitimité ou non de la « violence » en politique, la fidélité aux idéaux, l’état d’urgence comme moyen pour le gouvernement actuel de bâillonner les luttes futures : la soirée a donné lieu à des échanges d’une grande intensité.

En mairie de Grenay, qui a fait de Georges Ibrahim Abdallah un citoyen d’honneur en 2012, Jean-Marc Rouillan a évoqué l’univers carcéral et la combativité intacte de Georges Ibrahim Abdallah, dont il a été le codétenu, des années durant.

Plus tard, à Calonne-Ricouart, lors de la réception organisée en mairie par l’ancien maire PCF André Delcourt, le premier à faire de Georges un citoyen d’honneur, tous ont appelé à intensifier la campagne en faveur de la libération du plus ancien prisonnier politique de l’Hexagone.

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