L’antiterrorisme espionne aussi mails et textos

Le 2 mai 2007 le ministère de l’Intérieur a mis en place sa plate-forme d’interception des données de connexion aux systèmes de communication. Qu’il s’agisse d’un appel sur mobile, d’un courriel envoyé par Internet ou d’un simple texto, les « grandes oreilles » peuvent désormais savoir qui a contacté qui, où et quand.
 
Grâce à ce centre technique les services de renseignement peuvent se faire transmettre par les opérateurs de téléphonie la liste de tous les appels entrant et sortant sur l’ensemble des lignes de l’abonné, se faire communiquer ses documents d’inscription avec son adresse et ses coordonnées bancaires. Ils peuvent aussi exiger de connaître tous les sites Internet ou adresses de forum sur lesquels il a pu se connecter.
 
De son côté la justice crée son propre système d’interception des SMS pour répondre aux réquisitions des juges d’instruction et des parquets. Les magistrats pourront obtenir directement des opérateurs les contenus des messages. Et pas seulement dans les affaires de terrorisme.
 
A partir d’un extrait de texte JEAN-MARC LECLERC publié le 28 mai 2007 dans le figaro.fr