Sabra et Chatila, on n’oublie pas.

Sabra et Chatila, on n'oublie pas.

C’était il y a 33 ans jour pour jour, et à l’heure où la question des réfugiés fait la une, qui va rappeler que des milliers de réfugiés palestiniens, civils sans défense, ont été massacrés pendant plus de 48 heures par les milices fascistes libanaises épaulées par l’armée israélienne ?

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☞ Une occasion de lire ou relire le livre très intéressant de Jacques-Marie Bourget "Sabra & Chatila, au coeur du massacre" dans lequel l'auteur et le photographe Marc Simon, arrivés sur les lieux le lendemain du massacre, révèlent les faits dont ils ont été témoins.

Rappel

Les auteurs et complices de ce massacre, 33 ans après, n'ont toujours pas été jugés.

"Pourtant « imprescriptible », le crime commis contre ces morts qui comptent si peu qu'on a été incapable de les compter, sûrement 3000 et peut-être davantage, ne sera jamais jugé, pas même soumis à un tribunal."

Les forces internationales franco-italo-américaines, garantes de la sécurité des populations civiles, se sont retirées le 11 septembre…

Et l'armée française revient sur les lieux, une fois le massacre perpétré…

Georges Ibrahim Abdallah, un symbole de la résistance palestinienne et libanaise, condamné en 1987 à perpétuité pour complicité dans des actes de résistance, alors que son pays le Liban était envahi par l'armée israélienne, entame le mois prochain sa 32e année d'incarcération en France.