« Georges Abdallah a compris depuis le début que ce combat pour la Palestine était également un combat pour le Liban et un combat pour le peuple arabe » Khaled Barakat
FEDAYIN de feday = le martyr. Le FEDAY est celui ou celle qui donne sa vie pour une cause, pour les autres…. Ainsi commence le film produit et réalisé par un collectif militant Vacarme(s) film.
Un film qui retrace le parcours de Georges Abdallah à travers de multiples entretiens enrichis de nombreuses images d’archives.
« On s’est dit que c’était compliqué de comprendre pourquoi un libanais était enfermé depuis 36 ans en France, de comprendre son parcours, son engagement politique, sans expliquer le contexte, le lien entre le Liban et la Palestine et pourquoi Georges Abdallah a été amené à continuer son combat en Europe. » Matthieu Jeuland, membre du collectif à l’origine du documentaire (interviewé par Le Média)
Un film qui relie le combat de la Résistance palestinienne à celui du résistant libanais, depuis son engagement politique jusqu’à aujourd’hui en passant par son arrestation, son procès et toutes ses années de détention interminables.
« Pour lui, ce procès était dans la continuité des politiques occidentales de soutien à Israël et des agressions contre nos peuples. » Robert Abdallah
Un film qui témoigne d’un prisonnier politique toujours debout, toujours combattant.
« Ce qui importe pour un prisonnier révolutionnaire, c’est de continuer à être un sujet révolutionnaire. » Bertrand Sassoye
« La prison n’est pas une parenthèse, c’est une véritable activité politique. » Jean-Marc Rouillan
Un film qui évoque aussi toute la solidarité internationale, tissée solidement au cours de ces nombreuses années de détention, pour exiger la libération de notre camarade, la libération de tous les prisonniers palestiniens, la libération de la Palestine.
« Le mouvement commence à avoir un réel impact et le niveau de pression de ce mouvement sur le gouvernement libanais et sur le gouvernement français grandit. » Charlotte Kates
Il est de nos luttes, nous sommes de son combat, un combat contre l’impérialisme et le colonialisme que Georges Abdallah paye de 37 années de prison, de 37 années de résistance.
« Toute espèce de ressemblance entre l’emprisonnement massif d’un peuple par l’État sioniste et l’emprisonnement depuis 35 ans (*) de Georges ici par l’État complice, n’est évidemment pas fortuite. » Pierre Stambul (* le film s’est achevé en 2019)
☞ Un plus sur le film ici
☞ Relire pour l’occasion la déclaration de Georges Abdallah à son procès en 1987 (dont certains passages sont cités dans le film)