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 Plate-forme du CLGIA

Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA) a pour objectif d’obtenir la libération de Georges Abdallah, militant communiste révolutionnaire et antisioniste libanais. Il est détenu dans les geôles de l’Etat français depuis 1984. Le Collectif s’est formé en juin 2004. Il regroupe des militants issus de divers horizons mais conscients que seule la lutte organisée et conséquente peut arracher les militants révolutionnaires des prisons des impérialistes. Le Collectif impulse et organise des actions dans le but de populariser et de mobiliser autour de la cause de Georges Abdallah. Le collectif met en avant le combat communiste, anti-impérialiste et antisioniste de ce révolutionnaire.

Arracher les révolutionnaires des prisons

Georges est en prison depuis 1984, il est libérable par un simple arrêté administratif du Ministère de la Justice (possibilité qui existe après quinze années de détention). En novembre 2003, la juridiction régionale de libération conditionnelle de Pau avait autorisé la libération de Georges Abdallah à condition qu’il quitte la France. Sur ordre du ministre de la Justice Dominique Perben, le procureur général fait aussitôt appel de cette décision, Georges restera en prison. L’acharnement que subit ce militant révolutionnaire dévoile clairement, si cela était encore nécessaire, les intérêts de classe que défend cet Etat. Symbole vivant du militant fidèle à ses engagements et qui continue à lutter en prison, il subit la violence de la bourgeoisie qui veut le détruire pour mettre en garde la classe dominée contre toute velléité de combat. Face à cette violence à l’encontre des militants révolutionnaires en prison il est de la responsabilité de ceux qui soutiennent leur combat ou qui simplement refusent cet acharnement d’organiser la solidarité concrète à l’extérieur. En effet ouvrir les cellules des révolutionnaires c’est prouver concrètement la solidarité et apporter la preuve que la lutte peut gagner. Le Collectif fait sienne l’analyse de Georges quand il déclare « Nous savons que la situation des prisonniers révolutionnaires n’est que formellement fonction des décisions judiciaires ; ce sont toujours les instances politiques qui en délimitent à la fois le contenu et le pourtour. C’est pourquoi elle est avant tout fonction du mouvement de luttes anticapitalistes et anti-impérialistes ».

Un combat anti-impérialiste

Le « nouvel ordre mondial » censé amener la paix et la prospérité dans le monde après la fin de l’URSS ou « la guerre de l’axe du bien contre le mal » menée par les forces impérialistes n’apportent à travers le monde que mort, misère et destruction. Au Moyen Orient on assiste à une offensive généralisée des impérialistes. L’Irak occupé, après 10 ans d’embargo criminel, est devenu l’un des symboles d’une véritable guerre contre les peuples opprimés. Au Liban les impérialistes s’affrontent indirectement pour dépecer les richesses du pays et étouffer les luttes antisionistes. En Palestine occupée, le sionisme continue sa politique coloniale contre tout un peuple. En effet la lutte du peuple palestinien depuis 1936 montre la nature de l’ennemi : c’est une lutte anticoloniale. Le Collectif se reconnaît dans l’option de paix que le peuple palestinien a formulée de longue date : un Etat libre, démocratique et laïque. Néanmoins, cette option de paix suppose au préalable le démantèlement de l’apartheid en Palestine occupée comme ce fut le cas en Afrique du Sud.

Le droit au retour des palestiniens reste le levier principal de cette solution.

La lutte contre l’idéologie réactionnaire sioniste relève de notre combat politique contre le colonialisme sous toutes ses formes. De même, la lutte en France contre toutes les formes de racisme – dont l’antisémitisme – est un aspect essentiel de notre engagement contre eux. Le combat de Georges Abdallah nous renvoie évidemment à la situation d’aujourd’hui du peuple palestinien. Période difficile dans son combat contre l’entité sioniste. Les différents « plans de paix », en réalité plans de capitulation, ne pourront empêcher le peuple palestinien à travers l’Intifada de trouver les moyens de sa libération.

Les paroles de Georges Ibrahim Abdallah sont celles d’un révolutionnaire qui continue le combat quand il nous exhorte du fond de sa cellule à ne pas baisser les bras :

« Faisons de sorte, camarades, que les défaites soient dans les camps des agresseurs impérialistes; c’est le plus court chemin, voire le moins coûteux, pour éviter les catastrophes des désagrégations meurtrières qu’auront à supporter les masses populaires dans le cas contraire. »

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