Comme Suz l’aurait souhaité également avec la générosité et l’humilité qui étaient les siennes…
En ce 25 juillet 2025 où nous avons pu tous assister à la libération effective au Liban de notre camarade Georges Abdallah, comment ne pas avoir une pensée émue pour tous ses soutiens et en particulier pour celles et ceux trop tôt parti.e.s mais éternellement présent.e.s à nos côtés !
Parmi eux de nombreux anonymes et aussi nos camarades qui comme Georges Abdallah ont fait de son combat, de ce combat, celui de toute une vie.
Naturellement, toutes nos pensées à notre camarade et amie Suzanne Le Manceau, fidèle des fidèles de ce combat et de tant d’autres et pour qui Georges Abdallah avait écrit ces mots si justes pour l’hommage qui lui avait été rendu à Paris le 11 octobre 2024 : « Notre Suzanne qui participait à la lutte jusqu’à l’épuisement de toutes ses forces ne peut nous quitter complètement. Elle demeure en vie à tout jamais dans nos cœurs et dans l’esprit des militants et militantes engagé.e.s dans cette épopée de résistance en vue d’un monde meilleur. Elle demeure en vie à tout jamais avec Catherine et tous ceux et celles qui les ont précédées telles des flambeaux qui illuminent le chemin de la résistance, de la libération, de la liberté et de l’émancipation ».
Alors oui – tout comme il le fut en tête de nos dernières manifestations à Paris et Lannemezan depuis sa disparition apprise quelques minutes avant le départ de la manifestation pour exiger une nouvelle fois la libération de notre camarade à la fête de l’Huma ce 14 septembre 2024 – son portrait est aujourd’hui à Beyrouth en ce jour de victoire qui est aussi la sienne, mais tout comme Georges Abdallah les nommait dans son message et tout comme Suz l’aurait souhaité également avec la générosité et l’humilité qui étaient les siennes, ce portrait se doit d’être accompagné de celui de tous ses compagnons de route dans cette lutte de longue haleine, cette lutte finalement victorieuse.
Aussi, en ce jour si particulier, toutes nos pensées vont également à nos camarades et amis qui à l’image de Suzanne ont également été du combat de toute une vie anti-impérialiste, antifasciste, pour la libération des prisonniers révolutionnaires, pour la libération de la Palestine, pour la libération de Georges Abdallah et pour la libération de tous les peuples opprimés du monde entier. Et en cela, nous rendons aujourd’hui encore un vibrant hommage à Catherine Grupper, à notre camarade Pierrot, à Joëlle Aubron, à Evelyne Saillet, à Joëlle Cicchini, à Gilbert Hanna, à Patrice Bardet, à Gisèle Felhendler, à Yoann Isambert, à Badia Benjelloun.
Toutes et tous, à l’image de notre camarade, à l’image de notre Suz, portaient en elles et eux – et y revenaient toujours malgré les coups de blues, malgré les coups de gueule – cet optimisme historique, ce même optimisme et cette même combativité qui font tenir debout et qui nous font dire avec raison qu’on a raison de se révolter, que la lutte paie, qu’un autre futur et un autre monde sont non seulement possibles mais nécessaires et qu’assurément et inéluctablement la Palestine vivra et la Palestine vaincra !
Alors oui, camarades, aujourd’hui, nous sommes aux côtés de notre camarade Georges Abdallah et aux côtés de Suzanne Le Manceau, de Catherine Grupper, de notre camarade Pierrot, de Joëlle Aubron, d’Evelyne Saillet, de Joëlle Cicchini, de Gilbert Hanna, de Patrice Bardet, de Gisèle Felhendler, de Yoann Isambert, de Badia Benjelloun et de tous nos camarades trop tôt partis ; à leurs côtés,nous célébrons cette victoire historique et réaffirmons ici notre engagement à continuer, en leur mémoire, le combat de toute leur vie, de toute notre vie, pour la victoire ou la victoire !
Pour Suz, Cath, Pierrot, Joëlle, Evelyne, Joëlle, Gilbert, Gisèle, Yoann, Badia, rouge à jamais ! Pour toi, Georges Abdallah, cher ami, cher camarade, rouge à jamais !
« Catherine vient de s’éteindre et pourtant son espoir est toujours vivant, il restera à tout jamais vivant. Comme le disait Paul Éluard : « …car tout ce qu’elle voulait / Nous le voulions aussi / Nous le voulons aujourd’hui / Que le bonheur soit la lumière / Au fond des yeux au fond du cœur / Et la justice sur la terre… » Notre Catherine s’est éteinte au beau milieu de la semaine passée, laissant ses espoirs et sa générosité illuminer à tout jamais nos cœurs. Elle a été de tous les combats, aucun terrain de lutte ne lui était étranger, aussi bien la lutte des travailleurs que la lutte associative, ainsi que la solidarité internationale avec la lutte des peuples œuvrant pour leur libération. » (Georges Abdallah, novembre 2019)
Paris, le 25 juillet 2025
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
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