Né dans le Nord Liban en 1951, Georges Ibrahim Abdallah est un militant communiste, un combattant de la cause des peuples arabes libanais et palestinien contre l?impérialisme, le sionisme, et la réaction.
En 1982, l’armée sioniste appuyée par les puissances impérialistes a envahi le Liban, encerclé et bombardé Beyrouth, et permis aux fascistes libanais de massacrer des centaines de civils à Sabra et Chatila. En riposte, les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL) exécutèrent le responsable du Mossad de l’ambassade d’Israël à Paris et menèrent des actions contre des diplomates américains (notamment l’attaché militaire US à Paris). Accusé d’être un responsable des FARL, Georges Ibrahim Abdallah fut condamné en France à une peine de perpétuité par la Cour de Sûreté de l’Etat en février 1987.
En prison, Georges Ibrahim Abdallah n’a pas cessé un instant de défendre la cause des peuples, que ce soit à travers ses déclarations politiques intransigeantes ou sa participation à des actions de solidarité avec les prisonniers et prisonnières de Turquie et de Palestine.
Aujourd’hui, Georges Abdallah subit, comme d’autres prisonniers politiques révolutionnaires, une vengeance d’État. Selon le droit français il pouvait être libéré dès 1999 par un simple arrêté administratif du ministère de la Justice. La juridiction régionale de Pau autorisa d’ailleurs sa libération en novembre 2003 à la condition qu’il quitte la France. Mais sur ordre du ministre de la Justice, Dominique Perben, le procureur général fit appel et le maintien en détention fut ordonné. Dans la situation actuelle, cela signifie clairement une complicité du gouvernement français avec l’État sioniste.
Cet été, l’armée sioniste, bénéficiant toujours de l’appui militaire impérialiste, a une nouvelle fois agressé le Liban et perpétré toutes sortes de crimes de guerre contre son peuple. La résistance héroïque des masses libanaises a transformé cette agression barbare et criminelle en défaite. Mais l’OTAN entend maintenant occuper le pays et pour la justice française c’est une raison supplémentaire de s’acharner sur un militant fidèle à sa cause.
Le combat pour la libération de Georges Abdallah est de la responsabilité collective de tous ceux qui se revendiquent du camp de la révolution et de la liberté des peuples : communistes, anarchistes, anti-impérialistes, anticolonialistes, antisionistes. Mobilisons-nous !
Secours Rouge / APAPC