L’engagement de Georges Ibrahim Abdallah
L’engagement de Georges est un de ces visages révolutionnaires attaché au combat dans cette partie du monde : le Proche Orient enjeu de partages entre les puissances dominatrices.
Là bas les peuples victimes des pires exactions résistent jusqu’à l’exemplarité.
Le cynisme des grandes puissances s’avance en pleine lumière, sans chercher à masquer ses fins. Bush en « remodelant la région » ne vise qu’à s’emparer directement des richesses, transformer les pays en territoires de contrôles et de domination entièrement soumis aux intérêts de sa force.
C’est en toute évidence que l’entité sioniste colonise, s’implante, détruit, conduit des opérations de massacres populaires, brandissant comme une preuve de paix quelques terres qui ne lui appartiennent que par une annexion brutale.
Les Etats-Unis d’Amérique étalent leurs projets, l’état « d’Israël » construit son mur infâme dans le silence complice des dirigeants des pays alliés d’Occident…Silence…mais que pourraient-ils objecter ceux qui plus ou moins à l’ombre font le même négoce ?
Le sang de millions d’hommes ne pèse pas le poids d’un marché. Des tanks en Irak et en Palestine, des tentatives répétées d’organiser le chaos au Liban, tout est justifié par une croisade pour la démocratie et la lutte contre le terrorisme. Ce qui signifie que d’essence tout résistant, tout partisan de la liberté et du droit irrépressible de défendre sa vie est un criminel. Parce que la course à la toute puissance ne reconnaît qu’elle-même comme valeur, chacune et chacun qui entravent sa démarche en lui opposant la violence de la vie sont confondus de crime.
Mais le crime, comme le massacre, sont le fait des oppresseurs, de ceux pour qui une existence humaine ne vaut rien au regard de la richesse et de ses fins.
La violence révolutionnaire n’est pas criminelle, elle est réponse de la vie à la menace de son extinction.
Refuser les mensonges et les amalgames, c’est défendre l’intégrité de notre pensée.
A l’encontre de ce qui se répète dans les médias, il n’y a pas de part et d’autre des violences au Proche Orient. Il y a d’un coté un potentiel d’anéantissement (matériels militaires les plus sophistiqués) et en face des femmes et des hommes qui n’ont que leur vie pour imposer le respect de leur vie.
Georges n’a pas sa place en prison, sa place elle est parmi celles et ceux pour qui la beauté d’être homme ne se conjugue pas avec la force exterminatrice des intérêts…
Geneviève Clancy – 2005 –Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah http://liberonsgeorges.over-blog.com/