Extrait de la lettre de Georges Ibrahim Abdallah et J.Marc Rouillan aux manifestants du 25 février 2006
[…] Pour espérer une libération, la collaboration avec le projet des tortionnaires est un exercice obligatoire. Le prisonnier doit s’individualiser jusqu’au bout en dénigrant son action passée et celle de ces anciens camarades. L’objectif est de nous obliger à faire amende honorable et de nous contraindre aux « aveux publics de la faute ». La réaction actuelle a ainsi réintroduit l’archaïque peine infamante et les juges la plaquent sur nos condamnations à la réclusion.
Vingt ans après, ce n’est plus à nos organisations combattantes qu’ils en veulent, elles n’existent plus, mais à notre mémoire collective et par delà à une partie du patrimoine de la gauche révolutionnaire internationaliste. L’objectif est d’anéantir l’expérimentation combattante qui, durant deux décennies, s’est développée dans la zone européenne et moyen-orientale.
Texte en entier : http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-4121026.html
4 octobre 2008 : Georges Abdallah, Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher sont toujours emprisonnés. Nathalie Ménigon est depuis peu en liberté sous conditions et Joëlle Aubron est décédée le 1er mars 2006 en suspension de peine. Le soutien aux prisonniers politiques révolutionnaires est plus que jamais nécessaire.
Texte paru sur http://liberonsgeorges.over-blog.com/ le 4 octobre 2008