Il y a 59 ans, le plan sioniste impérialiste contre le peuple Palestinien, qui a commencé en 1897 avec le Congrès sioniste de Bâle, en Suisse, a atteint son paroxysme le 15 mai 1948.
Ce 15 mai est la date fixée pour le retrait britannique de Palestine et la mise en application du plan adopté le 29 Novembre 1947 par l’Assemblée Générale des Nations Unies qui décidait de partager la Palestine en un État juif et un État arabe.
L’État d’Israël a été instauré par la force des armes, à l’issue d’un complot impérialiste, sur les terres des Palestiniens. Ce peuple Palestinien a été éparpillé loin de sa terre, exilé en diaspora et dans les camps de réfugiés au moyen de massacres.
La guerre de 1947-49 se termina avec un nouvel État sioniste contrôlant la majeure partie de la Palestine, plus de 531 villages palestiniens détruits et leur population déportée, 805.067 Palestiniens devenus réfugiés dans leur pays et la région, des milliers de morts.
Le monde a-t-il oublié les massacres de Deir Yassine, Qibiya et Nahaline, ainsi que les autres massacres de 1947, 1948 et ceux qui ont suivi ?
Le but unique de la colonisation sioniste, tel qu’il fut constamment rappelé par le principal dirigeant sioniste de l’époque, David Ben Gourion est de créer l’État d’Israël et en assurer l’extension jusqu’aux limites de l’Eretz-Israël biblique. Dès 1920, les colonies juives installées en Palestine étaient localisées en fonction de cet objectif. Cette occupation visait à créer, par la terreur, le départ massif des habitants palestiniens en dehors du territoire acquis ainsi pour l’État sioniste.
On comprend que, dans la mémoire palestinienne, cette année 1948 soit restée sous le nom de « Al-Nakba », la Catastrophe.
Voir les articles suivants :
Il y a cinquante neuf ans … la Nakba !
Discours d’ARAFAT le jour de la nakba 2003