8 mars 2022, journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

8 mars 1917 à Petrograd : soit le 23 février 1917 du calendrier Grégorien, en Russie, des ouvrières manifestent pour réclamer du pain et le retour de leurs maris partis au front. Grèves et manifestations s’étendent rapidement à l’ensemble du prolétariat de Pétrograd, pour aboutir à la chute de l’Empire. Dès lors la tradition du 8 mars se met en place, associée à la commémoration du premier jour de la Révolution.

8 mars 1908 à New York : lors de la grève de l’usine textile Cotton à New York, 129 travailleuses ont perdu la vie dans l’incendie de l’établissement, où elles avaient été enfermées par les propriétaires pour éviter que leur lutte ne s’étende à d’autres usines. Deux ans plus tard, la deuxième Conférence Internationale des femmes socialistes à Copenhague, présidée par Rosa Luxemburg, décidait de fixer au 8 mars, partout dans le monde, la journée internationale de la lutte pour l’émancipation des femmes travailleuses.

8 mars 2022 en Palestine : depuis près d’un siècle, les femmes palestiniennes combattent le colonialisme, l’impérialisme et toutes formes d’oppression. Une occasion de rappeler leur place centrale dans la lutte, l’histoire et les révolutions palestiniennes. Depuis 1967, plus de dix mille Palestiniennes ont été emprisonnées par les autorités israéliennes. Aujourd’hui, trente deux d’entre elles sont toujours incarcérées. Compte-rendu des diverses manifestations en hommage à la lutte des femmes palestiniennes.

Cette journée est aussi l’occasion de rendre hommage aux femmes révolutionnaires de par le monde qui ont donné leur vie pour un monde meilleur, pour l’émancipation des peuples et pour renverser ce système qui n’est plus que destruction de l’Humain et gaspillage des ressources.

Parce que jamais les projets d’un « capitalisme à visage humain » n’ont paru aussi vains », disait déjà Joëlle Aubron en 1996.

Aux femmes engagées, à nos camarades de lutte disparues, Joëlle Ciccini, Catherine Grupper, et à tous les camarades qui marchent à nos côtés.

« Je veux me battre partout où il y a de la vie » Clara Zetkin