Palestiniens expulsés de leurs maisons lors de la Nakba
Le mandat britannique sur la Palestine a pris fin à minuit le 15 mai 1948. Et l’État israélien a vu le jour, au prix de nombreux massacres, d’expulsions et de destructions de villages entiers.
Les Palestiniens ont commémoré d’une manière non officielle leur tragédie nationale de la perte de leur patrie pendant des décennies. En 1998, l’ancien président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, a déclaré le 15 mai, journée de souvenir national.
A cette occasion, quelques lectures sur cette Catastrophe :
☞ « La place de la Nakba dans la catastrophe générale du monde arabe« sur The Palestine Chronique
☞ « Les chiffres-clés 2019 » les réfugiés de la Nakba en quelques chiffres sur Plateforme Palestine
☞ « Notre Nakba et leur indépendance » le témoignage de Dareen Tatour, activiste palestinienne poétesse et photographe sur Palestine Vaincra
☞ Et les paroles de Georges Abdallah, en mai 2013 :
» La Naqba de 1948, elle est toujours là, une blessure béante…une blessure toujours saignante…tout un peuple y est lié. Elle est Partout, elle est dans tout. Elle est les camps de réfugiés et les ruelles de la misère et les massacres et la terreur et l’humiliation à tout moment. Elle est les vieux et les moins vieux attendant toute une vie l’heure du retour, gardant en main avec tendresse des vieilles clés qu’on passe de père en fils jusqu’à nos jours… Elle est le crime qu’on reproduit devant les yeux de tout le monde. Les impérialistes de tous bords y ont participé et continuent à cautionner, d’une manière ou d’une autre, la spoliation et la destruction de tout un peuple…
Comme vous voyez chers camarades la Naqba, loin d’être un moment douloureux d’un passé lointain qu’on cherche à commémorer par respect aux ancêtres, elle est le vécu quotidien de tout un peuple. De ses entrailles surgissent toujours de longs cortèges de fedayin et les enfants de l’Intifada. Elle est la Palestine de tous les jours. »