Environ trois mois après l’invasion du Liban et l’occupation de Beyrouth par l’armée israélienne, eu lieu l’ignoble massacre des réfugiés palestiniens des camps de Sabra et Chatila, au sud de la capitale, par les milices phalangistes, dirigées par l’armée israélienne.
Aucune mesure n’a été prise à l’encontre des auteurs de ces crimes.
Ni oubli, ni pardon !
☞ Le reporter Jacques-Marie Bourget *, sur place lors de ces évènements avec le photographe Marc Simon, a apporté son témoignage dans un livre (Sabra&Chatila, au coeur du massacre, Jacques-Marie Bourget, Marc Simon, Alain Louyot, Erick Bonnier Eds), dont nous avons parlé plusieurs fois sur ce blog à l’occasion de la commémoration de ce massacre.
Une interview datant de 2012 révèle des détails très intéressants, comme par exemple la présence française lors de l’évacuation de Palestiniens rescapés, menottés et dont on n’a jamais su où ils étaient emmenés…
* Jacques-Marie Bourget a maintes fois apporté dans ses écrits un soutien à la libération de Georges Abdallah, et attend depuis plusieurs années une réponse à sa demande réitérée de droit de visite à ce Camarade libanais, communiste révolutionnaire, qui entamera en octobre prochain une 37e année de détention en France…