Non à l’acharnement contre Jean-Marc Rouillan

Le Collectif Ne Laissons Pas Faire (NLPF), créé pour soutenir la libération des quatre militants révolutionnaires d’Action Directe aujourd’hui libérés, ne pensait pas reprendre du « service ». C’était sans compter sur l’acharnement judiciaire exercé encore sur Jean-Marc Rouillan à deux mois d’une pleine liberté. En détention à domicile, Jean-Marc Rouillan porte un bracelet par deux fois défectueux. Ce qui lui vaut une « punition » qui l’amènera devant les tribunaux le 25 de ce mois…

Jean-Marc Rouillan a été incarcéré de longues années dans la prison de Lannemezan. C’est lui qui a interpellé NLPF sur le sort d’un co-détenu, Georges Ibrahim Abdallah. Ainsi naissait, en juin 2004, le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA), aujourd’hui membre de la Campagne unitaire pour sa libération.

La justice de ce pays a toujours fait en sorte de sanctionner les militants révolutionnaires, afin d’effacer de la mémoire l’histoire de l’expérience révolutionnaire de cette époque (annnées 1970-80) où fusionnaient trois dimensions-clés : émancipation sociale, indépendance nationale et humanisme égalitaire, comme l’a dit Rémy Herrera lors d’un débat organisé pour le centenaire du PCF. La cause palestinienne était déjà au coeur des luttes de ces militants. Elle l’est toujours et ces trois dimensions anticapitaliste, anti-impérialiste et antiraciste alimentent la résistance des prisonniers révolutionnaires incarcérés ici et là-bas. Georges Abdallah et Jean-Marc Rouillan sont de ce combat-là. L’un est encore sous les verrous depuis plus de 36 ans, l’autre a été réincarcéré pour des propos d’une franchise intolérable pour un gouvernement qui surfe sur les définitions d’un terrorisme dont il se garde bien d’en exposer les causes…

Jean-Marc Rouillan ne doit pas retourner en prison !

Lire ici l’appel à signatures du collectif NLPF aux organisations, associations et groupes politiques (pour signer : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com )

Lire ici l’appel à signatures paru dans Médiapart (pour signer : stop-acharnement@protonmail.com )

Pour l’un comme pour l’autre appel, la liste des signatures soldaires n’est pas close. A vos claviers !