Régis Schleicher a obtenu le 23 juillet un régime de semi-liberté pour une durée de 9 mois. Cet aménagement de peine ne commencera que le 26 août, soit plus d’un mois après la décision favorable. Un mois d’enfermement supplémentaire pour vacances judiciaires alors que Régis vient de passer plus de 25 années à temps plein en prison. Après ce régime de semi-liberté/détention, Régis devrait pouvoir obtenir en 2010 une libération conditionnelle.
Georges Cipriani est en attente de réponse pour un régime de semi-liberté. Sa demande a été examinée en Appel le même jour que celle de Régis Schleicher, le 25 juin, mais pour Georges la réponse n’est annoncée que pour le 20 août. Deux longs mois d’attente avec le risque toujours possible d’une décision négative. Et la rigueur de la prison continue à s’appliquer à Georges Cipriani. Ainsi par exemple ses demandes de prolongation de parloirs, qui permettent d’avoir trois heures de parloir au lieu de seulement une heure trente, lui sont fréquemment refusées.
Nathalie Ménigon a commencé début août sa deuxième année de régime de liberté conditionnelle, sur les cinq années qu’elle doit effectuer, avec toutes les restrictions associées à ce régime.
Georges Abdallah est toujours emprisonné à Lannemezan, dans les Hautes-Pyrénées, et en octobre il entrera dans sa vingt-sixième année de détention. Régis Schleicher étant bientôt en semi-liberté, Georges Abdallah sera alors le plus vieux prisonnier politique de France. Sa dernière demande de libération conditionnelle ayant été refusée en mai 2009 [voir http://liberonsgeorges.over-blog.com/article-31085840.html], aucune échéance judiciaire à court terme n’est envisagée pour la libération de Georges. Par contre pour lui aussi la rigueur de la prison continue à s’appliquer. Ainsi de nombreuses nouvelles demandes de droit de visite lui sont refusées. Pour l’une d’entre elle plus de 10 mois se sont écoulés depuis que la demande ait été déposée et la directrice de la prison refuse de donner sa réponse malgré de nombreuses relances !
Le combat politique pour la libération des camarades continue.
A Joëlle Aubron que nous n’oublions pas.