Combattante anticapitaliste et anti-impérialiste, arrêtée en 1987 avec ses compagnons de lutte Georges Cipriani, Jean-Marc Rouillan et Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron fut condamnée à perpétuité suite à l'exécution du général Audran et de Georges Besse, pdg de Renault, Elle passera 17 ans en prison avant d'obtenir une suspension de peine pour raison médicale.
Elle mourut le 1 mars 2006, après avoir courageusement lutté contre un cancer révélé au cours de sa détention et pour la libération de ses camarades encore en prison à cette époque.
Elle s’était également totalement engagée pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
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Pour lui rendre hommage et afin de ne pas oublier le rôle joué par les révolutionnaires dans la lutte pour l’émancipation des peuples, ci-joint un extrait de l’intervention de Saïd Bouamama à un meeting pour la libération de Georges Abdallah le 15 décembre 2012, où nous lui demandions « Qu’est-ce qu’être révolutionnaire aujourd’hui ? » :
Je terminerai en disant que je suis très optimiste : la réalité d’aujourd’hui ne cessera de produire des combattants qui s’engageront contre les effets des nouvelles guerres coloniales, des combattants qui prendront conscience de l’oppression de classe, des combattants qui vont élargir leur regard pour interroger l’ensemble du système.
Inévitablement ces choses-là apparaîtront. Mais il faut avoir en tête que tant qu’il y aura domination, il y aura des rêves d’émancipation, que ces rêves d’émancipation tendront toujours à se transformer en révoltes.
Après le rêve, après la révolte, le tout est de passer à la révolution.
C’est-à-dire à s’attaquer non pas seulement à l’agresseur immédiat, mais au système qui produit cet agresseur qui est à son service.