Le jeudi 6 décembre 2007 Jann-Marc Rouillan obtenait un aménagement de peine et il pouvait respirer son premier air de semi-liberté le 17 décembre à Marseille. Selon les textes, Jann-Marc Rouillan aurait dû bénéficier, un an après, d’un régime de liberté conditionnelle, c’est-à-dire de vivre libre, avec des conditions restrictives mais en dehors de la prison. Lui à qui la justice n’a accordé, durant les dix mois de semi-liberté/détention, que quelques rares nuits hors de sa cellule aurait dû prochainement pouvoir vivre tous les jours et toutes les nuits en dehors de l’univers carcéral. La justice « anti-terroriste » en a décidé autrement pour une dizaine de mots publiés dans un journal de la presse bourgeoise. Ce jeudi 4 décembre 2008 la cour d’appel de Paris a refusé de rétablir le régime de semi-liberté de Jean-Marc Rouillan.