Marche ou crève,
C’est ma décision.
Mais je marche en riant,
Même s’ils me huent en criant.
Sans dérision, que d’émotion !
Et alors qu’ils crient,
J’avance vers notre rêve :
Liberté Résistante
Au capital du néant.
Marche ou crève,
Aucun regret !
Et avec plaisir,
Je pétrie les mottes de terre
En respirant la fraîcheur de l’air
Et les fleurs magnifiques du repeuplement
Hexagonal et continental.
Car nous sommes tous Nomades,
Peuples en mouvement
D’un continent à l’autre.
Pour que chacun(e) d’un sourire
Se redresse et puisse vivre libre
De l’exploitation de son travail de Vie
De toute famine.
C’est marche ou crève,
Joëlle est morte pour que vive le rêve
D’un autre monde,
Immense, sans frontière,
En Nomades de la Terre.
Nathalie Ménigon
Militante d’Action Directe
4.03.2006 .