Le 1 mars 2006, décédait Joëlle Aubron, combattante révolutionnaire, membre d’Action Directe, moins de deux ans après sa suspension de peine pour raisons de santé.
Nous n’avons aucune raison de renoncer
Parce que nous pensons que cette expérience révolutionnaire ne peut être dépassée que par une nouvelle expérience révolutionnaire, capable de prendre en compte, mieux qu’elle, les intérêts généraux de toute la classe, parce que nous savons à partir de quel patrimoine nous avons nous-mêmes expérimenté des voies nouvelles, parce que rien dans la réalité ne nous indique un changement de la donne, barbarie ou communisme, parce que jamais les « projets » d’un « capitalisme à visage humain » n’ont paru aussi vains, nous n’avons aucune raison de renoncer.
Joëlle Aubron, 1996.
Combattante anticapitaliste et anti-impérialiste, Joëlle Aubron s’est battue jusqu’au bout contre la maladie et pour la libération de ses camarades, Georges Cipriani, Nathalie Ménigon et Jean-Marc Rouillan, toujours emprisonnés à l’époque.
Elle s’était aussi totalement engagée pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Que la lutte continue
jusqu’à la victoire
pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
de tous les prisonniers palestiniens
et des prisonniers révolutionnaires de par le monde!