Solidarité avec nos camarades prisonniers politiques et révolutionnaires de Turquie

« We won’t forget the 28 martyrs of the massacre and resistance in Turkey’s prisons between 19-22 December, 2000 »

La conférence internationale en ligne, initialement prévue le 16 décembre en mémoire des martyrs du 19 décembre 2000 dans les prisons de Turquie, a été reportée au 26 décembre. A cette occasion un message de Georges Abdallah a été lu.

Diffusion en direct de la conférence

LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME par la Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah

Extraits:

Par la force de leur engagement et de leur détermination, les prisonniers politiques et révolutionnaires sont, il est vrai, le plus souvent en première ligne de la répression : ils paient le prix fort par des condamnations lourdes, des placements en isolement total, des conditions inhumaines et dégradantes de détention, des transferts abusifs, des pressions sur leurs familles – la barbarie pouvant aller jusqu’à des massacres orchestrés au cœur même des prisons comme celui mené par exemple contre nos camarades résistants de Turquie en ce 19 décembre 2000, au petit matin, où ont été dénombrés, pour cette seule opération militaire engagée contre 20 prisons, 28 de nos camarades assassinés, des centaines de blessés graves et plus de 1500 prisonniers transférés alors dans les fameuses cellules d’isolement de type F.

Georges Abdallah, comme nos camarades prisonniers politiques et révolutionnaires de Turquie, d’hier et d’aujourd’hui, ont été et restent, en tant que combattants et résistants, à l’avant-garde de la lutte pour l’émancipation et contre toutes les formes d’oppression du peuple et des peuples. Leur combat a été et est politique dans cette guerre de classe contre classe, contre toutes les formes de domination politique, économique et sociale du pouvoir, contre toutes les formes de régression et d’atteinte aux droits et libertés les plus élémentaires et contre toutes les formes d’oppression et de répression. Leur combat a été et est politique et c’est bien pour cela que nous devons les défendre sur le terrain politique, car leur défense est bien indissociable de leur combat. Ils sont de nos luttes et nous sommes de leur combat !