La Cour d’Appel de Paris vient de refuser à Georges Cipriani le régime de semi-liberté que lui avait accordé en première instance le tribunal d’application des peines de Paris.
Il aura fallu vingt et un mois à la justice pour finalement prendre cette décision. Vingt et un mois d’épreuves, telle que le passage au Centre National d’Observation de Fresnes, et vingt un mois d’attente. Georges Cipriani est en prison depuis plus de vingt deux ans.
Après la révocation de la semi-liberté de Jean-Marc Rouillan en 2008, c’est une nouvelle expression de la violence de l’Etat qui s’abat sur un camarade, cette violence qu’avait décidée de combattre Action directe.
Un autre révolutionnaire reste également emprisonné en France ; Georges Abdallah !
En octobre il entrera dans sa vingt-sixième année de détention. Sa dernière demande de libération conditionnelle ayant été refusée en mai 2009, aucune échéance judiciaire à court terme n’est envisagée pour sa libération.
Le combat politique pour la libération des camarades continue.