Le tribunal administratif a rejeté la requête de Georges Abdallah d’enjoindre au ministre de l’Intérieur de prononcer son expulsion du territoire français, condition indispensable (article 729-2) pour sa libération, déjà prononcée par un tribunal d’application des peines un 21 novembre 2012.
« Aucune disposition législative ou réglementaire, ni aucun principe général, n’impose au ministre de l’Intérieur de prendre une mesure d’expulsion à l’encontre d’un ressortissant étranger qui, toujours en détention, ne constitue pas une menace immédiate à l’ordre public. »
Que l’on refuse l’expulsion de Georges Abdallah parce que, entre autres, il ne constitue pas une menace à l’ordre public en détention… est un argument à méditer…
A l’audience du 27 janvier, la rapporteure publique, qui a demandé le rejet de la requête, a cependant souligné qu’une telle solution n’est guère satifaisante, mais qu’aucune autre ne paraît envisageable dans le cadre juridique, espérant que la situation de Georges Abdallah puisse évoluer par d’autres voies.
Ce qui revient à affirmer, ce que nous ne cessons de déclarer depuis toujours, que la libération de notre Camarade est une décision totalement politique.
Pour ceux et celles qui n’en sont pas encore convaincu·e·s, et qui mettraient leur espoir de libération du Camarade dans quelque démarche judiciaire, voici un rappel de la chronologie abrégée du vain parcours judiciaire de Georges Ibrahim Abdallah.
La lutte pour la libération de notre Camarade est une lutte politique, un véritable rapport de forces est à construire, nous ne lâcherons rien.
En témoigne la solidarité dernièrement exprimée à Paris, Toulouse, Bordeaux, Annecy, Tarbes, au Liban (à Saïda et à Beyrouth), en Tunisie, en Argentine et ailleurs de par le monde. Voir ici et là.