Robert Pandraud « Nous avions lancé la piste des Farl sur la base des premiers témoignages, même si nous savions que pour des Français, qui pensaient avoir reconnu des frères Abdallah sur les lieux des attentats, tous les barbus proche-orientaux se ressemblent. Nos contacts, notamment algériens, nous assurent que le clan Abdallah n’est pour rien dans ces attentats, mais ne nous en apportent pas la preuve. Je me suis dit qu’au fond mettre en avant la piste Abdallah ne ferait pas de mal, même si ça ne faisait pas de bien. En réalité, nous n’avions alors aucune piste ».
In « Pierre Favier et Michel Martin-Roland, la décennie Mitterrand, Seuil »
Repris dans « Patrice Trapier, La taupe d’Allah, Plon »
(Collage de Bruno Baudrillart)