C’est en 1975 que cette date a été retenue par le Front Populaire de Libération de la Palestine, et relayée depuis par de nombreux mouvements internationaux pour l’instauration d’une journée internationale de solidarité avec tous les militants emprisonnés en raison de leur engagement, qu’il soit anticolonialiste, anticapitaliste, anti-impérialiste, etc. Les objectifs de cette journée sont de lutter contre l’oubli, transmettre la mémoire des combats et rappeler les revendications de nos camarades emprisonnés.
Le 17 avril est désormais devenu une journée de mobilisation mondiale.
Des prisonniers politiques palestiniens commenceront une grève de la faim illimitée ce 17 avril prochain. La dernière grève de la faim illimitée date de 2014. Elle s’inscrit suite à celle de 2012 impliquant 2 000 prisonniers. Démontrons notre solidarité avec eux ! Venez nombreuses et nombreux !
★ Programme de cette journée du 17 avril, incluse dans la semaine internationale de solidarité avec les prisonniers politiques (du 16 au 22 avril 2017) :
☞ 18h30-20h : Inauguration de l’exposition « In Between » (Hommage artistique aux prisonnier.e.s politiques palestinien.ne.s)
Reproductions d’œuvres réalisées par des jeunes palestiniens du Camp de réfugiés de Dheisheh et l’artiste peintre française Sania, qui exposera également quelques œuvres originales.
☞ A partir de 18h30, vernissage de l’exposition autour d’un verre de l’amitié et de la solidarité – Diffusion d’une vidéo sur le projet tourné en Palestine – Discussion avec l’artiste peintre française Sania, à l’origine du projet et de Reihanna, volontaire du CICP et d’Échanges et partenariats qui sera de retour de sa mission au Centre Laylac – Présentation d’un ouvrage trilingue sur le projet.
Librairie Quilombo
23 rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
Plus sur le projet « In Between »
☞ 20h : Célébration de la Journée des prisonniers palestinien.ne .s :
N’oublions pas les enfants palestiniens incarcérés !
Vidéo – Projection de courts-métrages réalisés par les jeunes du camp de réfugiés de Dheisheh avec le soutien de Regarde à vue, suivie de trois témoignages recueillis en 2015 d’enfants palestiniens ayant connu la prison.
☆ Cours d’Arabe Palestinien
Les mots et les choses… Une petite introduction linguistique à la pensée politique des jeunes du camp de Dheisheh. Regarde à vue – 7min43
☆ NightTime Stories
Histoires du camp de refugiés de Deheisheh (Palestine). Regarde à vue – 19min05
★ Intervention de Youssef Habache, ancien prisonnier politique palestinien, membre d’Addameer (association pour la défense des prisonniers palestiniens – Palestine), représentant du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine et CDP-Palestine
★ Intervention de Naji Owda, ancien prisonnier politique palestinien, directeur du Centre LAYLAC – centre social autogéré qui favorise l’action des jeunes pour le développement local dans le camp de réfugiés de Dheihsheh, près de Bethléem, membre de Defense for Children International – Palestine (DCI-P, Défense internationale des enfants – section Palestine) qui travaille notamment sur la question des enfants et adolescent.e.s palestinien.ne.s incarcéré.e.s
★ Intervention de membres de la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah.
Organisée par la Campagne unitaire IDF pour la libération de Georges Abdallah, le secrétariat international de la CNT, le Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Palestine, CDP-Palestine et le Centre Laylac.
Centre international des cultures populaires (CICP)
21ter rue Voltaire, Paris 11e
Métro : Rue des Boulets (L9) ou Nation (RER A / L1, L2, L9)
Entrée libre
Programme complet de la semaine de solidarité avec les prisonniers politiques
Pour information :
☞ l’appel de Samidoun pour une semaine d’actions en solidarité avec les prisonniers palestiniens du 14 au 24 avril
☞ à Toulouse, rassemblement lundi 17 avril 2017 à 16H – Square Charles De Gaulle (Métro Capitole) Lire ici
« Il n’y aura pas de paix tant que le dernier prisonnier n’aura été libéré. » Ahmad Saadat