1er MAI 2007 – TOUS À PARIS POUR EXIGER LA LIBÉRATION DES PRISONNIERS POLITIQUES RÉVOLUTIONNAIRES, ANTI-IMPÉRIALISTES… !

1er MAI, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTE DES TRAVAILLEURS

Le collectif Ne laissons pas faire, le collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah et le comité Libérez-les ! vous proposent de manifester à Paris ce 1er Mai 2007 afin d’accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades.

Cette invitation revêt cette année une importance toute particulière car elle s’inscrit dans le cadre de la campagne « des 20 ans d’incarcération » des militant-e-s d’Action Directe, en pleine campagne de l’élection présidentielle.

Les initiatives se sont multipliées depuis la fin février :
  – Rassemblements devant les prisons le 24 février.
  – Rassemblement jeudi 1er mars devant la direction de l’Administration pénitentiaire (comme chaque premier jeudi du mois et les 4es samedis devant la prison de Bapaume)
  – Conférences de presse à la Bourse du Travail de Paris, à Lille et à Arras.
  – Nombreux concerts de soutien, tant en province qu’à Paris.
  – Plusieurs meetings régionaux et un à Paris.
  – Une cinquantaine de projections des films « Ni vieux ni traîtres » et « Joëlle Aubron : retour sur mon parcours militant »
  – Diffusion massive de tracts lors des meetings politiques.
  – Dépôt d’une pétition ayant recueilli plus de 6 500 signatures à la chancellerie, où nous étions accompagnés par des représentants de l’ensemble des forces politiques et associations "de gauche"  à l’exception du Parti socialiste.

Lundi 2 avril, s’est tenue l’audience d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon. Pendant une heure trente de « visioconférence » le président a instruit exclusivement à charge, allant jusqu’à douter de la capacité de Nathalie à travailler en rai-son de son handicap. Un souci pour son état de santé que n’avaient pas eu les magistrats lors de ses demandes de suspension de peine pour raison médicale ! Passons les arguties juridiques, elles n’étaient là que pour le décor et furent balayées par Nathalie Ménigon et son avocat. Il est évident que la décision de libération, pour quelque raison que ce soit, d’un ou une militante d’Action directe ne sera pas prise à un niveau juridique mais politique. La décision pour Nathalie sera rendue le 25 avril 2007… avant le deuxième tour de l’élection présidentielle.

Quelle que soit l’issue des élections présidentielles, il faudra encore accentuer la mobilisation pour la libération de nos camarades. Le durcissement de la législation dite « antiterroriste », les discours ultra-sécuritaires des principaux candidat-e-s, une extrême droite en embus-cade, sont autant de raisons de nous mobiliser. Les prisonniers politiques, otages de la bourgeoisie, seraient parmi les premiers à faire les frais d’un nouveau « coup à droite » du pouvoir issu des urnes.

Le 1er Mai, la manifestation parisienne sera l’expression de la mobilisation des travailleurs à travers les multiples conflits sociaux qui ont émaillé cette campagne. En première ligne, ceux de PSA-Aulnay, en grève depuis le 28 février. Il sera aussi l’occasion de faire converger tous ceux qui luttent aujourd’hui contre la politique raciste de Sarkozy et sa clique : (collectifs de sans papiers, Réseau éducation sans fron-tières, etc.)

Mais au-delà des aspects spécifiques à l’actualité française, c’est dans le cadre d’une répression tous azimuts qui frappe ceux qui relèvent la tête, combattent le capitalisme en France, en Europe et dans le monde, que se situent les enjeux de cette mobilisation.

La mobilisation doit être forte pour la libération immédiate de Nathalie Ménigon et de ses camarades, de Georges Ibrahim Abdallah et de tous les prisonniers politiques révolutionnaires, elle doit être visible dans cette manifestation ! A travers celle-ci, c’est l’ensemble des camarades qui croupissent dans les geôles impérialistes que nous défendons.

Les libérations de la camarade Brigitte Mohnhaupt, militante de la RAF, ainsi que celle de Filipe Bidard, militant d’IK, ouvrent un espoir pour tous nos camarades emprisonnés, militants basques et corses dans l’État français, du PCE (r), des GRAPO et de l’ETA en Espagne, sans oublier les Tamouls et les Kurdes, et les nombreux camarades turcs emprisonnés dans leur pays et divers États européens (plus de 10 d’entres eux sont dans les prisons françaises).

Ce sera également l’occasion de dénoncer le blitz « antiterroriste » organisé en Italie le 12 février dernier, six jours avant la manifestation de Vicenza contre l’extension de la base américaine de Dal Molin. De multiples perquisitions et arrestations de camarades, syndicalistes, mi-litants des centres sociaux et communistes révolutionnaires ont été effectuées dans tout le pays avec la complicité de la « gauche » institu-tionnelle. Plusieurs camarades sont toujours incarcérés et placés à l’isolement.
Sans oublier : la justice expéditive et partiale, contre les jeunes des quartiers populaires et ouvriers ; les camarades du (n)PCI pourchassés par la justice française ; les étudiants et les militants syndicaux, victimes de la répression arbitraire à cause de leur engagement dans un syn-dicalisme de combat.

Les valeurs communes que nous défendons toutes et tous, quel que soit le pays où nous sommes, sont l’INTERNATIONALISME et la SOLIDARITÉ de CLASSE !

LIBÉRONS LES MILITANTS D’ACTION DIRECTE ! LIBÉRONS GEORGES IBRAHIM ABDALLAH ! …et tous les autres !
LA SOLIDARITÉ EST UNE ARME !

le 4 avril 2007

Collectif Ne laissons pas faire ! nlpf@samizdat.net
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah liberonsgeorges@no-log.org
Comité « Libérez-les ! » liberez.les@gmail.com