Georges Abdallah a entamé, depuis octobre dernier, une 38ème année de détention. Rappelons que ce prisonnier politique, incarcéré depuis 1984, pour complicité dans des actes de résistance à l’invasion sioniste de son pays le Liban, libérable depuis 1999, est maintenu en prison sur injonction du gouvernement étasunien, malgré deux libérations prononcées par le tribunal d’application des peines.
Plus que jamais, l’exigence de la libération de notre camarade doit être défendue et réaffirmée mais non, comme l’affirme Georges Abdallah lui-même en quémandant sa liberté, mais par la lutte et l’établissement d’un véritable rapport de force à travers des actions militantes partout et sur tous les fronts. C’est par cet élargissement de nos actions que nous parviendrons à contraindre l’État français à libérer notre camarade.
Mais, dans ce long parcours politico-judiciaire, temps est aussi venu d’assigner cette fois encore l’État français ! C’est ce qu’a entrepris l’avocat de Georges Abdallah à deux reprises ces derniers temps : en juillet 2020, en réclamant au ministère de l’Intérieur que soit signée la demande d’expulsion conditionnant la libération de Georges Abdallah ; puis – aucune réponse n’ayant été reçue du ministre, pourtant si avide habituellement d’expulsions quand il s’agit d’étrangers condamnés par cette justice de classe pour des faits assimilés à des actes de terrorisme – en novembre 2020, auprès du tribunal administratif où une requête a été déposée pour que soit ordonnée l’expulsion de Georges Abdallah du territoire français.
La réponse à cette requête sera donnée jeudi 10 février 2022.
Soyons nombreux ce jour-là devant le tribunal administratif de Paris, 7 rue de Jouy, dans le 4e arrondissement de Paris, à 14h et faisons entendre le plus largement possible ce cri pour la liberté de Georges Abdallah.
Rappelons ce jour-là, mais aussi à chaque instant et à chaque déplacement de représentants de l’Etat français et notamment du ministre de l’Intérieur actuel, cet impératif du « il faut qu’il signe ! ».
Par cette pression continuelle exercée, dans la diversité de nos expressions, nous obtiendrons que soit traduite en acte, par ce paraphe, la libération de notre camarade.
« Darmanin, Darmanin, on ne lâchera rien ! »
« Il faut qu’il signe ! »
Que mille initiatives fleurissent pour la libération de Georges Abdallah !
C’est ensemble et seulement ensemble que nous vaincrons !
Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (IDF)
Contact : campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Facebook : Pour la libération de Georges Abdallah
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