Engagé très jeune aux côtés du peuple palestinien pour la libération de toute la Palestine, Georges Ibrahim Abdallah, détenu dans les prisons françaises depuis presque 32 ans, n’a cessé d’exprimer sa solidarité aux prisonniers politiques palestiniens.
Dernièrement encore, en solidarité avec le combattant Bilal Kayed, en détention « administrative » dans les prisons de l’occupant israélien, et en grève de la faim depuis plus de deux mois, Georges Abdallah a fait une grève de 3 jours suivie aussi par une dizaine de co-détenus basques et arabes de la prison de Lannemezan.
Une formidable campagne de solidarité s’est exprimée à travers le monde, liant la libération de Bilal Kayed, Ahmad Saadat, Marwan Barghouti, Georges Abdallah et tous les prisonniers palestiniens.
À Gaza, mardi dernier, des représentants du FPLP, de la commission des Prisonniers et de l’Union de la Jeunesse progressiste palestinienne de Gaza se sont rassemblés devant le Centre français brandissant » Georges Abdallah nous avons entendu ton appel » « Honte à toi France, libérez Georges »
Lors d’une semaine de solidarité avec Bilal Kayed à Beyrouth, Georges Abdallah a souligné l’importance de cette solidarité avec les prisonniers palestiniens, rappelant à tous les militants que “ces prisonniers dont il est question, ce sont les prisonniers de la “Révolution Palestinienne”, ce sont les “Fedayin (francs-tireurs)” du peuple palestinien qui, en dépit des décennies de captivité, ne se sont jamais soumis et n’ont jamais capitulé. Les voici aujourd’hui encore qui livrent bataille contre la détention administrative, dans des conditions particulièrement difficiles, n’ayant pour armes que leurs corps, leur inébranlable volonté et l’attachement indéfectible à la justesse de la cause de leur peuple, le peuple palestinien.
Si l’on peut s’attendre, à ce que les masses populaires, à travers diverses initiatives, leur témoignent toute leur sympathie et leur solidarité, il est tout à fait normal que l’on s’attende à ce que les avant-gardes de la lutte palestinienne à travers les diverses organisations combattantes révolutionnaires, s’acquittent de leur devoir et assument les tâches qui leur incombent, mettant à l’ordre du jour comme tâche primordiale la libération de nos valeureux camarades. Cette dernière constitue aujourd’hui la condition pratique du succès de toute initiative visant à affronter les impasses d’Oslo… “ Lire aussi ici et là.
Condamné à perpétuité pour des actes de résistance revendiqués par les Fractions armées révolutionnaires libanaises, alors que son pays était lui-même occupé par les troupes israéliennes, Georges Ibrahim Abdallah n’a jamais rien renié de son engagement politique antisioniste et anti-impérialiste.
Il est de notre devoir d’exiger sa libération ainsi que celle de tous les prisonniers palestiniens.