Texte d’une camarade du soutien PACA à la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Extraits :
« Vous m’avez jugé comme vous avez jugé les bandits des Aurès ». C’est cette phrase prononcée par Georges Ibrahim Abdallah en 1987 lors de son procès qui motivera mon engagement à ses côtés.
Les Bandits des Aurès qui sont-ils?
Des résistants algériens qui se sont soulevés contre la machine coloniale, contre la hagra impérialiste. Qui se sont battus pour leur liberté, habités par des idéaux de justice et d’égalité. Ils ont pris les armes pour ne plus avoir à recevoir les coups de leur oppresseur. Ils ont lancé un front rayonnant à l’international pour dénoncer la torture, les viols, les massacres collectifs… Ils se sont battus pour leur dignité malgré le 8 mai 1945, le 17 octobre 1961, le 20 août 1955…jusqu’au bout, jusqu’à l’indépendance. La France impérialiste a fait de ces valeureux combattants des bandits, des terroristes (…)
Georges Ibrahim Abdallah qui est-il ?
Un résistant libanais qui s’est, avec ses camarades de lutte, soulevé contre la machine coloniale, contra la hagra impérialiste. Il s’est battu pour la liberté de son peuple suite à l’agression sioniste du Liban, habité par des idéaux de Justice et d’Égalité. Il a pris les armes pour ne plus avoir à recevoir les coups de leur oppresseur ayant frappé si fort. Il a lancé un front révolutionnaire ayant vocation à rayonner à l’international, faisant de la lutte du peuple palestinien partie intégrante de ses revendications anti-impérialistes. Il s’est battu pour la dignité de son peuple malgré les soutiens des puissants à l’entité sioniste (…)
Et nous qui sommes nous ?
Héritiers et acteurs de luttes de l’immigration, nous sommes portés par le souffle de 1954, nos cœurs battent au rythme de la Palestine, notre cadence fait écho au tamtam des luttes africaines…. Notre destin est marqué au fer rouge de l’impérialisme et nos vies sont parsemées des embûches du continuum colonial. (…)
Georges Ibrahim Abdallah doit être au cœur des luttes de l’immigration .
Nous devons d’une même voix exiger sa libération.
Georges Ibrahim Abdallah n’est pas un mythe.
Il est toujours vivant et plus que jamais en lutte, digne et debout !
Et nous ? (…)
Soraya CHEKKAT