Georges Ibrahim Abdallah : intensifier la mobilisation.

Georges Ibrahim Abdallah : intensifier la mobilisation.

Une justice d’exception, une décision politique.

Relire l’article de Jacques Kmieciak, journaliste, et membre du collectif Bassin minier de soutien à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, qui fait le point sur la campagne de soutien.

Extrait :

Selon son avocat Jean-Louis Chalanset, la Cour de cassation devrait incessamment se prononcer sur la énième demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah. A Paris en juin, et le week-end dernier à Dortmund, à la fête de Unsere Zeit, l’organe du Parti communiste allemand (DKP), ses soutiens ont réaffirmé la nécessité d’ « intensifier la mobilisation pour la libération » du partisan communiste libanais détenu en France depuis plus de 31 ans !

Plusieurs centaines de manifestants défilant au cœur des quartiers populaires de l’est parisien, de Belleville à République, ce dimanche 19 juin 2016. Un seul mot d’ordre : « Libérez Georges Ibrahim Abdallah. Il est de notre lutte, nous sommes de son combat ! » Du jamais vu dans la capitale depuis 1984 et l’arrestation du résistant libanais. Georges Ibrahim Abdallah est le plus ancien prisonnier politique de France.

Arrêté à Lyon, ce dirigeant des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL) a été condamné en 1987 à l’issue d’un procès tronqué et sans preuves à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité dans l’exécution, en 1982, d’un agent du Mossad, les services secrets israéliens, et d’un autre de la CIA.

Cette même année, des centaines de civils palestiniens étaient assassinés dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila à Beyrouth-Ouest par les milices chrétiennes libanaises, avec la complicité d’Israël et de l’Occident. En toute impunité !

Georges Ibrahim Abdallah, 65 ans, est libérable depuis 1999. Par deux fois, en 2003 et en 2012, la « Justice » française lui accordait un bon de sortie. Par deux fois, les ministres de la « Justice » (Dominique Perben) puis de l’Intérieur (Manuel Valls) intervenaient pour empêcher son élargissement ; ce dernier refusant, en janvier 2013, de signer le décret d’expulsion vers le Liban imposé par les juges comme préalable à sa libération.

En entier sur le blog de Rouge midi : http://www.rougemidi.fr/spip.php?article9311