Le 1er mai 2016, journée internationale de lutte des travailleurs, la Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, dont le CLGIA est partie prenante, sera présente à la manifestation qui défilera dimanche de Bastille à Nation.
Emprisonné depuis plus de 31 ans, mais debout !
Georges Ibrahim Abdallah est debout !
Debout ! Par dizaines de milliers, dans des centaines de villes en France, des manifestants sont entrés en action pour exiger le retrait pur et simple de l’infâme projet de loi « Travail ».
Debout ! Dans la rue, refusant l’avenir d’exploitation, de misère et de précarité qui leur est promis et faisant preuve d’un courage exemplaire, les jeunes affrontent les forces de répression déchaînées.
Nuit debout ! Sur la place de la République à Paris et dans bien d’autres lieux, jeunes et moins jeunes, militants politiques et syndicalistes, intellectuels et travailleurs de toutes conditions, en activité ou au chômage, se réunissent pour construire la contre-offensive : parviendront-ils à faire reculer le pouvoir réactionnaire de Hollande-Valls ?
Mais debout, Georges Ibrahim Abdallah l’est aussi, assurément !
Debout depuis qu’il s’est dressé dans son pays, le Liban, aux côtés de la résistance palestinienne, contre l’agression israélienne.
Debout lorsqu’il s’est levé pour dénoncer les crimes du sionisme et de l’impérialisme lors de son procès truqué devant le Tribunal spécial à Lyon.
Debout malgré le montage policier et judiciaire qui a permis sa condamnation à perpétuité, bien que l’avocat général ne réclamait qu’une peine n’excédant pas dix ans de prison.
Debout depuis plus de 31 ans d’incarcération, debout et résistant au quotidien à l’anéantissement carcéral dans la prison de Lannemezan où il est enfermé, devenu le plus ancien prisonnier politique en Europe.
Debout même quand l’État français, sur injonction des États-Unis, manoeuvre pour le maintenir en prison alors que des juges ont décidé sa libération conditionnelle.
Debout toujours, alors que Valls, ministre de l’intérieur, refusait il y a trois ans de signer l’arrêté d’expulsion qui lui aurait permis de rejoindre son pays, officiellement prêt à l’accueillir.
Debout encore aujourd’hui, et certes pas abattu par les déclarations mensongères du nouveau ministre de la justice, Urvoas, qui a osé un abject amalgame avec les assassins djihadistes et le condamne par avance à la mort carcérale en affirmant qu’il va rester « en prison en France sans avoir de perspective de sortie ».
Georges Ibrahim Abdallah est debout et ne renie rien de son engagement révolutionnaire et internationaliste. Respect pour ce militant que la répression n’a pu soumettre ni briser.
Georges Ibrahim Abdallah est debout parce qu’il est communiste.
Georges Ibrahim Abdallah est debout et toujours plus nombreux sont celles et ceux qui se lèvent pour exiger sa libération !
Vive le 1er Mai, journée internationale de lutte des travailleurs !
« Debout les damnés de la terre… » !
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)