A l’occasion de la Journée internationale des prisonniers politiques et de la Journée du prisonnier palestinien, la CNT internationale et la CNT 93, soutenu par le Collectif du 17 avril, ont organisé un rassemblement samedi dernier, place de la Réunion dans le 20ème arrondissement de Paris, où plusieurs centaines de militants étaient présents.
La Campagne Unitaire pour la Libération de Georges Abdallah a pris part à cette initiative et a lu une déclaration où elle réaffirme les principes sur lesquels elle défend Georges Abdallah et tous les prisonniers politiques révolutionnaires.
Extraits :
(…) Partout dans le monde, il existe des dizaines de milliers de prisonniers politiques : des prisonniers révolutionnaires, de guerre, de lutte de libération nationale, de luttes sociales et syndicales, contre les violences policières, pour la défense des immigrations et des quartiers populaires, contre le racisme sous toutes ses formes et principalement contre le racisme d’Etat, pour la défense des travailleurs, de leurs acquis et de leurs droits, contre tous les régimes et lois d’exception… Ces hommes et ces femmes incarcérées à la suite des batailles qu’ils ont menées – contre l’impérialisme, le capitalisme, le sionisme, le fascisme – sont le symbole d’une volonté indéfectible d’émancipation et de refus de l’oppression du peuple et des peuples.
Ces combattants nous placent – nous tous, leurs soutiens et camarades – du côté de ceux qui dans cette guerre de classe contre classe luttent contre toutes les formes de domination politique, économique et sociale du pouvoir et contre toutes les formes de régression et d’atteinte à nos droits et libertés les plus élémentaires.
Georges Abdallah, et avec lui tous les prisonniers politiques, sont nos camarades : ils sont de ceux qui mus par le virus de la rébellion, continuent à s’organiser et à démontrer que l’insubordination est au moins aussi présente chez les peuples que la tendance à se soumettre, et que s’il est bien un droit à revendiquer aujourd’hui comme hier, c’est bien celui de se révolter. (…)