Intervention de Youssef Boussoumah pour la libération de Georges Abdallah

Meeting pour la libération de Georges Abdallah - Paris le 2 février 2019

 

Intervention de Youssef Boussoumah, membre fondateur du Parti des Indigènes de la République (PIR)

 

 

Extraits :

(…) Cette France républicaine qui prétendait diffuser les valeurs de laïcité et d’égalité, a eu au Liban (et pas qu’au Liban) une attitude qui consistait à utiliser les minorités les unes contre les autres. Et ce sale travail de division aboutit à ce que l’on voit au Moyen Orient et aussi en Afrique. Cette politique est poursuivie aujourd’hui, et c’est précisément contre cette politique que Georges Ibrahim s’est insurgé.

(…) La France qui prétendait soutenir le Liban, a soutenu toutes les opérations impérialistes contre le Liban. (…) Elle a laissé faire toutes les invasions israéliennes (entre autres celle de 1978 au cours de laquelle Georges Ibrahim a été blessé en défendant son pays)

(…) Georges Ibrahim Abdallah est un partisan au plein sens du terme, au sens que lui donnaient les résistants pendant la seconde guerre mondiale. Rappelons-nous que les Allemands et les collaborateurs daignaient attribuer aux combattants FTP-MOI le titre de « soldats ». Ils les considéraient comme des criminels (cf l’Affiche rouge où il était écrit « l’armée du crime »).

On veut salir les révolutionnaires, les considérer comme des délinquants, des criminels.

Manouchian était un communiste internationaliste et c’est ce qui le lie à Georges Ibrahim Abdallah.

(…) La libération de Georges Ibrahim Abdallah n’est pas seulement nécessaire, mais elle est obligatoire, si ce pays ne veut pas perdre le peu de dignité qui lui reste encore…

Son extraordinaire courage, son extraordinaire résistance est un enseignement qui fera date. Il est resté en prison plus longtemps que Blanqui, plus longtemps que Mandela, avec toujours cette même flamme, cette même fougue, cette même verve, qu’ils ne pourront jamais vaincre. C’est un roc inébranlable et ce roc on en a besoin. Et pour cela, il faut également le remercier. Libérons Georges Abdallah !

Intervention complète :