Sabra et Chatila, on n’oublie pas, on ne pardonne pas

Du 16 au 18 septembre 1982, les milices phalangistes, sous le regard complice des forces israéliennes, ont massacré près de 4000 habitants de ce camp palestinien situé à Beyrouth-Ouest. Plus ici.

✮ A noter pour mémoire, la présence française lors de l’évacuation des Palestiniens rescapés et menottés. Retrouvez le témoignage du reporter Jacques-Marie Bourget ici

Quelques mois auparavant, en avril 1982, alors que le Liban était envahi par les troupes sionistes, les membres de la Fraction armée révolutionnaire libanaise (FARL) revendiquaient l’exécution d’un second secrétaire de l’ambassade d’Israël à Paris et responsable en France du Mossad.

« Depuis sept ans le peuple Libanais subit la guerre. Depuis sept ans l’impérialisme, sous le couvert de la lutte contre les « fanatiques Palestiniens », détruit tout ce qui est progressiste au Liban. C’est notre droit de nous défendre. » écrivaient-ils dans leur communiqué.

Georges Abdallah, membre de la FARL, à son procès en 1987, s’adressait à la Cour en ces termes : (…) Depuis bientôt plus de quarante ans, notre peuple subit les agressions de tout poil. Aucune arme ne fait défaut au champ d’expérimentation où notre peuple sert de cobaye. Du début du siècle jusqu’à nos jours, rien ne nous fut épargné par vos patrons, des plus infâmes conspirations aux plus criminels massacres. Anéantissement et balkanisation se conjuguent sous le drapeau mystificateur des droits de l’homme occidental. Anéantissement, les Américains et leurs chiens de garde sionistes se chargent actuellement de le perpétrer le plus cruellement possible. Balkanisation, vous occidentaux, Européens en l’occurrence, vous en êtes les architectes, les anges gardiens de sa continuité. (…)

On retrouvera le parcours de Georges Abdallah inscrit au coeur de la résistance palestinienne dans le film « Fedayin, le combat de Georges Abdallah« , réalisé par Vacarme(s) Film, un documentaire destiné à être un précieux outil militant pour comprendre l’engagement politique de notre Camarade, engagement qu’il paie aujourd’hui encore d’un acharnement occidental à le maintenir en prison depuis 37 années.

Ce film, déjà présenté dans plusieurs villes en France et hors de France, sera projeté prochainement :

☞ à l’Utopia Bordeaux, le 21 septembre, précédé de la présentation du livre de Saïd Bouamama « L’affaire Georges Ibrahim Abdallah » en présence de l’auteur.

☞ à Paris, le 24 septembre, à l’Union locale CGT du 18e, où Saïd Bouamama présentera également son livre.