Libérez Georges Abdallah !
Le 15 mai prochain marquera le 61e anniversaire de la Naqba de 1948, épuration raciste méthodiquement planifiée par les sionistes, ceux-là mêmes qui crient à l’antisémitisme (cf .Durban II) chaque fois que leurs desseins criminels sont démasqués là-bas et ici.
En mai 1948, l’« État d’Israël » a été instauré sur les terres des Palestiniens par la force des armes et avec un consensus international impérialiste.
En 1917, Leo Mozkin, théoricien sioniste, avait déclaré : « Nous pensons que la colonisation de la Palestine doit aller dans deux directions : installation des Juifs en Eretz Israël et réinstallation des Arabes d’Eretz Israël en dehors du pays ».
Ce projet de nettoyage ethnique (reconnu comme tel par la résolution 47/80 adoptée le 16 décembre 1992 par l’Organisation des nations unies), a depuis été suivi à la lettre, les déportations succédant aux massacres.
En 1947, la Palestine comptait deux millions d’habitants : deux tiers d’arabes sur 94% du territoire et un tiers de juifs sur 6%. 500 villages palestiniens furent rayés de la carte par les colons juifs, 800 000 arabes déportés, les sionistes occupant 78% du territoire palestinien l’année suivante. En un an les trois cinquièmes des Palestiniens deviennent des réfugiés ayant tout perdu, pour lesquels la résolution 194 de l’ONU proclame le droit au retour.
Malgré un rapport de force inégal, l’indifférence ou la complicité des pays arabes avec « l’Etat d’Israël » et malgré les divisions internes du peuple palestinien, la résistance continue de vivre et de lutter face aux sionistes, comme lors de l’opération « Plomb durci » de janvier 2009 à Gaza.
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Nous invitons toutes les forces progressistes à un meeting de solidarité avec Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste arabe incarcéré en France depuis 1984 pour des actions de résistance antisioniste revendiquées par les Fraction armées révolutionnaires libanaises (FARL).
Libérable depuis dix ans, Georges Abdallah reste en détention non seulement pour les actions perpétrées il y a vingt-sept ans par les FARL, mais parce que communiste, il est porteur d’un avenir pour le Moyen Orient, celui d’une société non plus clivée par les rivalités ethniques et religieuses, mais sans frontières ni classes.
Si l’Etat impérialiste français s’oppose à sa libération, la situation est plus que jamais propice pour l’exiger. Le Pouvoir, sur la défensive face à la montée des luttes sociales, met en place tout un arsenal de lois répressives dont les prisonniers politiques révolutionnaires ont été les premiers à en subir l’application (cf. loi sur la rétention de sûreté).
Le combat pour la libération de Georges Abdallah est de la responsabilité collective de tous ceux qui se revendiquent du camp de la révolution et de la liberté des peuples : anti-impérialistes, anticolonialistes, antisionistes, anticapitalistes.
MEETING, vendredi 15 mai 2009 à 19h
pour la libération de Georges Abdallah,
communiste arabe détenu en France depuis 25 ans.
Bourse du Travail de St-Denis, (9-11 rue Génin, métro : Porte de Paris)
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah – 1er mai 2009
Contact : liberonsgeorges@no-log.org Blog : http://liberonsgeorges.over-blog.com
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