A l’occasion de la Journée internationale des prisonniers révolutionnaires,
le Secours rouge arabe
appelle à un rassemblement
samedi 22 juin à 14h30
place de la Fontaine des Innocents à Paris.
Depuis 1999, le 19 juin est la Journée internationale des prisonniers révolutionnaires, en hommage à l’assassinat, sur ordre du gouvernement, de près de 300 prisonniers politiques, le 19 juin 1986, suite à une insurrection dans trois prisons péruviennes. Pour information, ce n’est qu’en janvier 2013 que le ministère public a présenté devant la Chambre pénale nationale une accusation portant sur le massacre des 118 prisonniers de l’île d’El Fronton.
Rappelons également la signature de la Plate-forme du 19 juin 1999 par des prisonniers révolutionnaires anti-fascistes et anti-impérialistes qui y réaffirmaient leur attachement à la lutte des peuples contre l’oppression et l’exploitation.
Georges Ibrahim Abdallah faisait partie des signataires.
Extrait :
Les signataires constatent que les raisons qui les ont amené(e)s à lutter contre la bourgeoisie impérialiste, ses États, ses alliances, ses fractions nationales, ses compradores, ses forces armées et policières, etc., loin d’avoir disparu, sont plus impératives que jamais. Jamais l’injustice, la misère et l’oppression n’ont régné à ce point en maîtres de l’humanité. Les lois de l’économie de marché plongent chaque jour plus profondément les peuples du monde dans la misère. La négation des droits nationaux de nombreux peuples, le racisme, le sexisme et la dévastation de l’écosystème participent de cet écrasement général de l’humanité au profit d’une poignée de nanti(e)s. On a raison de se révolter !
Écrite en 1999, cette plate-forme est encore tristement d’actualité… Version entière.
Pour leurs convictions politiques qu’ils ne renient pas et pour leur inébranlable résistance, les prisonniers révolutionnaires subissent tout particulièrement la haine de la bourgeoisie au pouvoir. La mascarade judiciaire ne sert, en les humiliant toujours plus, qu’à illustrer la vengeance d’un État impuissant à les soumettre.
Le CLGIA réaffirme son soutien aux nombreux prisonniers révolutionnaires dans le monde qui ont lutté contre l’exploitation et l’oppression, avec une pensée particulière pour les prisonniers palestiniens.
C’est ce combat pour une Palestine libre qui a conduit Georges Ibrahim Abdallah depuis 29 ans dans les geôles de l’impérialisme français.
« Dès maintenant, camarades, combattons le criminel projet de l’impérialisme et leur propagande mensongère et soutenons sans réserve la résistance des peuples de la région.
C’est le véritable soutien que vous pouvez nous apporter, que vous pouvez apporter aux prisonniers révolutionnaires ici ou ailleurs. » – Georges Abdallah –