1er mai, fête internationale des travailleurs.

1er mai, fête internationale des travailleurs.

Affiche de Marc Rudin (Jihad Mansour) : Proletarian struggle 1981

Le CLGIA vous donne rendez-vous, lors de la manifestation du vendredi 1er mai 2015 (République /Nation – 15h), boulevard Voltaire, à hauteur de Saint Ambroise (Paris 11e).

Extrait du tract qui sera distribué à cette occasion :

Ce 1er mai 2015, nous occupons la rue pour faire entendre notre colère et pour exprimer notre volonté de combattre ce système qui engendre l’exploitation, la misère et la guerre.

Les mesures réactionnaires imposées par les Hollande, Valls, Macron et Cie ont définitivement dissipé les illusions sur la « gauche » au pouvoir. Le Parti socialiste apparaît clairement pour ce qu’il est : le serviteur zélé de la bourgeoisie, du patronat.

Ce gouvernement fait voter ici une nouvelle loi liberticide, au nom de l’« union nationale contre le terrorisme » ; il continue ailleurs à répandre le chaos dans des régions entières, en Afrique ou au Moyen-Orient.

La loi Macron va encore accroître la précarité et la pauvreté, la flexibilité et le chômage : elle vise à démanteler la justice des prudhommes, l’inspection du travail et la médecine du travail ; elle permettra aux patrons d’agir en toute impunité pour renforcer l’exploitation, licencier et préserver les intérêts du capital dans la crise.

Dans cette guerre contre les travailleurs, une des armes de division que le pouvoir et les médias à son service ne craignent pas d’utiliser, c’est la progression d’un parti fasciste vers lequel se tournent de nombreux électeurs, trompés et envahis par le ressentiment.

Pendant ce temps, fuyant la misère provoquée par le pillage néocolonial, fuyant la déstabilisation et la destruction de pays entiers par les bombardements et par le chaos instauré par l’impérialisme et ses alliés, fuyant les crimes de masse commis par leurs avatars, tels Daesh, des milliers de migrants périssent en tentant de trouver asile en Europe.

Les dirigeants de la France et de l’Union européenne se lamentent de manière hypocrite… tout en renforçant l’Europe forteresse, en réprimant et en expulsant les « indésirables ».

En Palestine, après avoir semé la mort et les destructions à Gaza, le sionisme, soutenu par l’impérialisme, poursuit son projet d’occupation totale et de liquidation du peuple palestinien. Les sionistes ne sont pourtant pas parvenus à annihiler la résistance palestinienne, en particulier celle des milliers de prisonniers qui refusent de capituler dans les prisons israéliennes.

La résistance des exploités et des opprimés peut vaincre le pouvoir des classes dominantes réactionnaires. Au cœur de la lutte anticapitaliste, anti-impérialiste et anti sioniste, il y a en France un résistant qui, du fond de la prison et depuis plus de trente ans, mène inlassablement ce combat. Sa lutte est un symbole, le soutenir est un devoir révolutionnaire, il est de notre responsabilité collective de multiplier les actions pour faire céder l’État français.

Son nom est Georges Ibrahim Abdallah. Il est un militant communiste libanais, un militant de la lutte pour la libération de la Palestine, un militant internationaliste, un militant révolutionnaire qui n’a jamais capitulé, qui ne se renie pas. Son courage et sa détermination à défendre son identité politique lui ont valu le soutien de tous ceux qui reconnaissent l’actualité de son combat.

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah !

Le tract en entier