Dans le cadre de la campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, vendredi 2 juillet, le même jour où se tenait un rassemblement place Vendôme à Paris, devant le ministère français de la Justice (voir notre précédent communiqué), une trentaines de militant(e)s se sont rassemblé(e)s à l’initiative de l’UJDL (Union de la jeunesse démocratique libanaise) devant le ministère de la Justice à Beyrouth, pour réclamer du gouvernement libanais qu’il intervienne auprès des autorités françaises afin d’obtenir la libération de Georges Abdallah
Hassan Sabra, responsable de l’UJDL et animateur depuis des années du « Comité des camarades de Georges Abdallah », a souligné dans son discours que le maintien en détention de Georges Abdallah, libérable depuis 1999, était arbitraire et contraire au droit international.
Il a appelé le gouvernement d’unité nationale à ne plus négliger le cas de Georges Abdallah, à agir par la voie diplomatique en direction de la France, qui porte la responsabilité juridique et morale de ses décisions et doit prouver son indépendance en rejetant les pressions américaines et israéliennes. En l’absence de réponse des autorités françaises, il a demandé que le ministère libanais des affaires étrangères dépose un projet de résolution devant le Comité des droits de l’homme des Nations unies, l’ONU condamnant le maintien en détention arbitraire.
Les manifestants n’ont pu rencontrer le ministre de la Justice Ibrahim Najjar, mais le directeur général du ministère a reçu une délégation, composée de Hassan Sabra, de Bassam Kantar journaliste et frère de l’ex-prisonnier des geôles israéliennes Samir Kantar et de Joseph Abdallah, frère de Georges. Il lui a été remis un mémorandum au nom de la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah.
Ce rassemblement vient en prolongement des initiatives récentes à Beyrouth : manifestation devant l’ambassade de France le 30 avril dernier, conférence juridique et politique du 29 avril, interpellation de Michèle Alliot-Marie à la Maison de l’avocat le 23 avril, conférence de presse du 19 avril…
En France comme au Liban,
nos voix s’élèvent toujours plus nombreuses :
Libérez Georges Abdallah !
Paris, le 4 juillet 2010
Communiqué du Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah