Amneh Muna, prisonnière palestinienne, en grève de la faim

Amneh Muna a entamé une grève de la faim! Elle demande son droit aux droits humains fondamentaux! Son état de santé se détériore rapidement!
 
Amneh Muna, âgée de 30 ans, de Jérusalem, est détenue en isolment depuis plus de 14 mois. Elle est détenue dans la Prison de Névé Tirza (Ramle) dans une cellule minuscule (2m x 2.5m) pendant 23 heures par jour. La cellule est infestée d’innombrables cafards et d’autres vermines. Elle n’est pas autorisée à rencontrer d’autres prisonnières.
 
… Le 28 octobre, Amneh a entamé une grève de la faim, demandant que ses conditions de détention soient améliorées. Les autorités de la prison ont réagi en la punissant: Elles lui ont enlevé tous ses objets personnels sauf quelques vêtements, lui ont imposé une amende de NIS 250 (environs 60$) et l’ont privée de visites de la famille et de la récréation dans la cour.
 
Le 8 novembre 2007, les autorités de la prison ont transféré Amneh au Centre de Détention de Kishon (Jalameh près de Haifa). Amneh a arrêté la grève de la faim pour la durée de deux jours; mais les conditions au Centre de Détention de Kishon étaient encore pires qu’à Névé Tirza. Le 10 novembre, elle a donc recommencé la grève de la faim. 
 
…L’état de santé d’Amneh se détériore de jour en jour. Dans la nuit du 18 novembre, elle a dû être transportée par ambulance à l’hôpital des prisons à Ramle, parce qu’il avait été impossible de lui donner des infusions.
 
Les autorités de la prison ont l’intention de la re-transférer à sa cellule dans la Prison de Névé Tirza, mais Amneh continuera sa lutte contre cette décision par le moyen de la grève de la faim. Le 21 novembre, l’avocate de WOFPP a visité Amneh; elle ne pouvait pas marcher et a dû être amenée dans une chaise roulante.
 
Amneh Muna continue la grève de la faim, demandant que lui soient accordés ses droits humains fondamentaux. 
 
22 November 2007
D’aprés informations reçues

En complément, un rapport sur le statut des prisonniers politiques palestiniens par l’Association Addameer. Le paragraphe VIII sur les femmes prisonnières évoque Amneh Muna.

[ (13 septembre 2001) … Amneh elle-même fut placée dans une cellule d’isolement et battue si sévèrement que l’infirmière de la prison décrivit son état comme très dangereux et exigeant un traitement immédiat. Son visage fut aussi arrosé de gaz lacrymogène. ]

[ (25 octobre 2003) … Les gardiens de prison sortirent alors, mais au bout d’une heure revinrent avec un grand nombre de soldats et de gardiens de prison, à la tête desquels un certain « Asher », qui commencèrent à agresser physiquement Muna, la forçant en même temps à se dévêtir et l’attaquant dans la cellule d’isolement avec des gaz lacrymogènes. Elle endura des coups violents au niveau de la taille, du dos et sur les mains. Selon le témoignage de Muna, l’un des gardiens, le nommé « Shabi », la saisit par la gorge et commença à l’étrangler, en même temps qu’il hurlait « Tu es une terroriste ! » Elle perdit conscience, et aussi sa bouche commença à saigner.]

Le rapport dans son intégralité : ICI 

En complément, un article sur la situation des prisonniers palestiniens du 25 novembre 2004 sur ISM : Ici

Article paru sur http://liberonsgeorges.over-blog.com le 24 novembre 2007.