Belgique – Décision mercredi pour Pierre Carette + Lettre de Wahoub

Article de 7sur7.be :
http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/316207/2008/06/17/Pierre-Carette-fix-sur-sa-lib-ration-mercredi.dhtml

L’ex-membre des CCC Pierre Carette, arrêté le 5 juin dernier pour ne pas avoir respecté les conditions de sa libération, a comparu mardi devant le Tribunal d’application des peines. Celui-ci devrait se prononcer mercredi à 14H00 sur la révocation de la libération conditionnelle de Pierre Carette, a-t-on appris auprès de son avocate, Me France Blanmailland.

Le conseil de M. Carette se dit confiant quant à la libération de son client. Le parquet de Bruxelles a indiqué pour sa part que les conditions de la libération de M. Carette n’avaient clairement pas été respectées. Il est reproché à Pierre Carette d’avoir eu des contacts avec des ex-détenus ou des complices. Déjà sa sortie de prison, en février 2003, Pierre Carette avait été accueilli par son camarade Bertrand Sassoye, également ex-membre des CCC. Ils s’étaient ensuite affichés publiquement ensemble lors d’émissions de télévision.

Les deux ex-membres des CCC sont sous le coup d’une privation de liberté car ils n’ont pas respecté les conditions de leur libération. Le parquet de Bruxelles reproche à Bertrand Sassoye d’avoir effectué un séjour à l’étranger sans en avoir informé son assistant de justice, d’avoir changé d’adresse sans prévenir et d’avoir eu des contacts avec des ex-détenus ou des complices. Le 7 juin, ce fut au tour de Jean-François Legros, membre du Secours Rouge, qui a participé en prison à des ateliers menés par Bertrand Sassoye, d’être privé de liberté pour ne pas avoir respecté les conditions de sa libération. Bertrand Sassoye et Jean-François Legros comparaîtront devant le Tribunal d’application des peines respectivement le 24 juin et 1er juillet.

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Egalement une lettre de Wahoub

C’était jeudi. Le 5 juin, c’est l’anniversaire de mon compagnon. A 5h00 du matin, on frappe à la porte. Je dormais encore, je m’habille vite, ça a l’air important. Lorsque j’ouvre, je vois des policiers dans la cage d’escalier. Il y en a beaucoup. Je pense à un cambriolage. On me dit que c’est pour une perquisition. Chez moi ? « Vous venez chez moi ? » je dis. Oui. Je leur demande pourquoi. « On ne sait pas. On a juste un mandat. » Ils entrent. « Vous êtes seule ? Vous êtes sûres ? » Ils sont 6 ou 7. Ce n’est pas normal. « Que ce passe-t-il ? » je dis. Sur le papier, il y a écrit « terrorisme », « urgence ». « Vous êtes privée de liberté, madame. » On ne réalise rien à ce moment-là. On ne comprend simplement pas les mots. La tête tourne. Ils fouillent. Tout. La cuisine, la salle de bain, mes vêtements, mes livres. Ils mettent des choses de côté, ils disent « on saisit ». ça dure 3 heures.

[…]C’est l’après-midi. J’aperçois des hommes cagoulés, armés. Ils viendront me chercher. Il doit être 17 ou 18 heures. Je suis menottée, attachée par une corde que tiennent deux hommes. Je suis masquée, je ne peux rien voir. Trajet en voiture. Sirènes hurlantes, escorte.[…]

Article complet sur : http://www.lesoir.be/actualite/belgique/le-cauchemar-lettre-de-prison-2008-06-17-606807.shtml

Ecrivez aux militants interpelés

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http://www.solidarite-liberte.info/