De Salah Hamouri à Georges Abdallah.

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Compte-rendu du rassemblement à Lens pour la libération de Salah Hamouri, de Georges Abdallah et de tous les prisonniers palestiniens.

 

De Salah Hamouri à Georges Ibrahim Abdallah 

Libération des prisonniers politiques antisionistes et anti-impérialistes ! 


Samedi 26 novembre 2011. Gare de Lens. Au coeur d’un pays minier, terre remarquable de luttes à l’occupant teuton, la solidarité internationaliste s’est exprimée à l’encontre des militants de la Cause palestinienne victimes du sionisme et de l’impérialisme, en Palestine occupée comme en France…

Prisonnier politique franco-palestinien, véritable otage de l’Etat hébreu, Salah Hamouri devait sortir ce lundi 28 novembre. Israël en a décidé autrement. De façon arbitraire comme toujours lorsqu’il s’agit de traiter du sort de Palestiniens qui s’opposent à l’occupation de leurs terres, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est pour dénoncer le caractère inique de cette prolongation de peine, que la Jeunesse communiste du Pas-de-Calais appelait à un rassemblement devant la gare de Lens. Une première qui a reçu le soutien sur place de sections locales du PCF (Lens, Grenay, Auchel…), de l’Association France-Palestine Solidarité (59-62), de SOS Gaza, du comité « Libérez-les ! » de soutien aux prisonniers et réfugiés politiques (59 – 62), du MRAP mais aussi du PRCF et du Comité Solidarité Basque de Lille. Au nom de la Fédération du Pas-de-Calais du Mouvement Jeunes Communistes de France, Mathieu Bayart dénonça la décision de l’État sioniste de « prolonger le martyre de Salah jusqu’en mars 2012 », exigeant dans la foulée sa « libération immédiate ». 

Même exigence autour du cas de Georges Ibrahim Abdallah, le plus ancien prisonnier politique de l’État français. Arrêté en 1984, ce militant libanais de la Cause palestinienne a été condamné à la prison à perpétuité, accusé d’avoir porté atteinte aux intérêts israéliens et américains en France. Libérable depuis… 1999, le pouvoir politique français le maintient en détention de façon là aussi arbitraire, alors qu’une décision de la cour d’appel de Pau aurait permis son élargissement. C’était en 2003 déjà. De sa cellule de Lannemezan dans les Pyrénées, Georges Ibrahim Abdallah a fait transmettre une déclaration dans laquelle il remerciait chaleureusement les acteurs de ce rassemblement. Un acte de solidarité volontiers assimilé à une « arme absolument indispensable face à l’enfermement et contre toute forme de capitulation et de reniement ». 

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