Déclaration du NPA – Lannemezan – 04/12/10.

image_lib_ration_georges_ibrahim_abdallah.jpg

Déclaration du NPA – Lannemezan – 04/12/10

 

Peut-être quand même rappeler que Georges Abdallah fait les frais de tout un système.

C’est aussi cela qu’il s’agit de dénoncer.

Système politique qui vise à exploiter, écraser, opprimer toutes les populations à travers le monde, et encore plus les populations du Moyen Orient, au vu de tous les enjeux économiques et géostratégiques et donc il est important de lier le combat pour la libération de Georges à un combat pour le retrait de toutes les troupes d’occupation de cette région, qu’elles soient israéliennes, françaises, américaines, qu’elles soient de l’OTAN ou de l’ONU.

Il est aussi important de lier ce combat-là au droit à l’autodétermination et de l’exprimer clairement. Le droit à l’autodétermination, c’est aussi le droit à la résistance armée.

Et enfin de soutenir toutes les campagnes de mobilisation et de solidarité avec la Palestine, telles que, et nous y sommes investis, la campagne BDS – Boycott, Désinvestissement, Sanction – qui aujourd’hui à l’échelle internationale, vise à affaiblir l’État d’Israël.

Ce système est un système politique, mais aussi un système répressif que ce soit au niveau judiciaire, policier, militaire, carcéral. On aime bien de temps en temps au niveau de la classe dirigeante saluer les victimes. On aime bien donner des millions aux ONG, mais par contre on déteste la résistance.

C’est aussi cela dont Georges fait les frais aujourd’hui et donc c’est important de saluer tous les gens qui ont le courage de résister à l’ordre dominant.

Et c’est enfin un système idéologique, qui s’est accéléré depuis août-septembre 2001 avec cette fameuse théorie du choc des civilisations qui stigmatise une population à l’intérieur mais qui vise aussi à faire de cette résistance des soi-disant terroristes en puissance, alors que l’on sait pertinemment que le premiers terroristes, ce sont les terroristes d’État que sont Israël, la France et les États–unis.

Ce système-là porte un nom : c’est le système capitaliste, impérialiste.

Il y a un autre projet à lui opposer et c’est ce projet qu’il s’agit aujourd’hui de développer pour exiger la libération de Georges. C’est un projet de solidarité internationale. C’est un projet fait de résistance et d’émancipation. Et nous sommes de ces combats-là.