Été 2014 : 5000 frappes israéliennes s’abattaient sur les habitations civiles palestiniennes de la bande de Gaza. 50 jours de pillonnage meurtrier, plus de 2000 morts, dont 70% de civils.
En quelques semaines, maisons, écoles, hôpitaux et autres infrastructures essentielles sont détruites.
Depuis le cessez-le-feu, plus de 100 000 personnes ont perdu leur logement, 1 personne sur 4 n’a pas encore accès à l’eau courante, des zones entières privées d’électricité 18 heures par jour, et des conséquences dévastatrices sur l’agriculture et la pêche.
Et suite aux terribles inondations de novembre, l’hiver venu, les Gazaouis grelottent dans les ruines de leurs maisons. Lire.
Déjà depuis sept ans, le blocus a ravagé l’économie gazaouie, empêché la plupart des habitants de sortir de la bande de Gaza, restreint l’accès aux services essentiels comme la santé et l’éducation, et coupé les liens entre les Palestiniens. Avant même les frappes aériennes de l’été 2014, à Gaza, 90% de l’eau était impropre à la consommation.
C’est une tragédie qui perdure depuis plus d’un demi siècle avec ses cycles mortifères de plus en plus rapprochés et la souffrance répétée des Palestiniens.
Conséquences économiques : Lire sur le site de l’UJFP.
Et par ailleurs…selon Reuters, l’économie israélienne a connu au quatrième trimestre 2014 sa plus forte croissance en près de huit ans… Lire ici.
En solidarité avec le peuple de Gaza, de nombreuses manifestations ont été organisées dans le monde entier.
À Paris, les 19 et 26 juillet 2014, elles ont été interdites par le gouvernement.
Elles se sont quand même déroulées malgré ces interdictions. Certain-es organisateurs et participants ont été arrêtés et inculpés. Les décisions judiciaires ont été parfois lourdes de conséquences. A suivre ici sur facebook et ici sur ISM.
Notre camarade du CLGIA, Alain Pojolat, qui avait déposé à la Préfecture une déclaration de ces manifestations (avant leur interdiction) au nom de l’ensemble des organisateurs, a été inculpé et a comparu le 22 octobre devant le TGI de Paris (rappel). La relaxe a été prononcée mais aussitôt le Parquet faisait appel.
Cet appel sera jugé vendredi 20 février au tribunal de grande instance de Paris à 13h30 ( 7e chambre).
Un rassemblement de solidarité se tiendra de 13h30 à 15h30 sur la place de la fontaine Saint-Michel (Paris 6e).