» Pour ne pas oublier qu’on a un frère, un camarade, dans les prisons françaises depuis plus d’un quart de siècle… «
» Le jour du prisonnier palestinien est ton jour Georges Abdallah, c’est comme ça que j’ai commencé le mot, pour ne pas oublier qu’on a un frère, un camarade, dans les prisons françaises depuis plus d’un quart de siècle.
Les prisonniers et prisonnières politiques libérées te considèrent comme un camarade qui a lutté pour la même cause, et ce ne sera jamais une liberté totale sans toi. «
Ainsi s’exprime Amneh Muna, dans un récent message à notre camarade Georges Abdallah.
Amneh Muna a fait plus d’une dizaine d’années de prison dans les geôles sionistes. Elle a été libérée en octobre 2011, lors de l’accord d’échange de prisonniers palestiniens contre un soldat israélien. Habitante de Jérusalem-est, elle fut expulsée à sa libération vers la Turquie.
Le 17 avril, Journée nationale des prisonniers palestiniens, date retenue par le FPLP (Front Populaire de Libération de la Palestine) en 1975 pour souligner la nécessité de consacrer une journée aux personnes emprisonnées en raison de leur engagement politique, est devenue la Journée internationale des prisonniers politiques.
Aujourd’hui, 17 avril 2012, 1600 prisonniers palestiniens, ont décidé d’entamer une grève de la faim illimitée contre les conditions inhumaines de leur détention dans les prisons sionistes, ( http://www.ism-france.org/analyses/La-greve-des-prisonniers-palestiniens-article-16876 ), rejoignant ainsi d’autres prisonniers déjà en grève.
N’oublions pas que tous les prisonniers et prisonnières palestinien-ne-s sont des prisonniers politiques. Ce sont des combattant-e-s, des résistant-e-s, en lutte pour la libération de leur pays, la Palestine.
Georges Ibrahim Abdallah est leur frère, leur camarade. Son combat est le leur, anti-impérialiste et antisioniste. Il a combattu à leurs côtés. Et du fond de sa cellule, depuis 28 ans, il est solidaire de leurs luttes.
Palestine vivra !
Palestine vaincra !
Et pour reprendre une expression chère à Amneh Muna :
« Le chemin juste est toujours le chemin de la victoire »