En ce début de mars 2014, au sud de la bande de Gaza, une femme de 52 ans a été tuée par des balles israéliennes aveugles, alors qu’elle cultivait sa terre…
8 mars 2014 : une coalition internationale des femmes contre le blocus de Gaza, avait prévu de se rendre à Gaza, via l’Egypte, à l’appel des femmes palestiniennes.
Une initiative en réponse à un appel au secours des femmes de Gaza .
Djamila Bouhired a répondu à cet appel. Vidéo de son accueil à l’aéroport.
Parmi la centaine de femmes venues de différents pays à la rencontre des femmes gazaouies, certaines ont été renvoyées dans leur pays. Parmi elles, des militantes la région PACA , des militantes de Belgique et certaines violemment.
Une dizaine espère pouvoir passer Rafah pendant le we et les autres ont été bloquées à l’aéroport du Caire.
Mercredi 5 mars, le gouvernement égyptien a interdit à 65 militantes en provenance de divers pays de quitter l’aéroport.
Des rassemblements de protestations devant les ambassades égyptiennes se sont tenus dans différents pays.
Plus d’infos ici et là. Reportage sur France 24.
Le blocus de la bande de Gaza est imposé par l’occupant israélien depuis 2007 à 1,7 millions de personnes qui se retrouvent quasiment coupées du monde. Les conditions de vie des Gazaoui-e-s se sont dégradées au fil des ans et les récentes inondations de décembre 2013 ont assombri encore plus le paysage d’une économie dévastée. Même si la population entière subit douloureusement cette situation au quotidien, ce sont les femmes qui en souffrent le plus.
Lire le témoignage de Pierre Stambul de retour de Gaza sur ce combat pour la vie du peuple palestinien.
Des cortèges de soutien à la Palestine ont défilé ce 8 mars dans les rues de Paris mais aussi ailleurs en France et dans le monde. Au Liban une banderole pour Georges Abdallah faisait partie de la manifestation.
En Palestine, les forces israéliennes d’occupation ont tiré des grenades lacrymogènes sur des dizaines de manifestantes à Qalandyia, blessant au moins onze femmes. Lire ici.
✭ En ce jour, une pensée particulière pour les prisonnières palestiniennes détenues dans les prisons israéliennes.
« La femme palestinienne qui mène son combat sans relâche avec dignité, a un courage exceptionnel, elle est à la fois la mère du martyr, la femme du prisonnier, la grand-mère des jeunes désespérés. Elle est toujours présente pour soutenir son mari, pour aider ses enfants, et pour participer au développement d’une société en crise.
Elle est fortement investie dans la vie sociale et économique, elle a un rôle essentiel dans la vie des familles, des villages, des villes et des organisations, elle est en fait un élément majeur de la cohésion dans la société palestinienne. »
Lire l’hommage aux femmes palestiniennes de Ziad Medoukh.