POUR LA LIBÉRATION DE GEORGES IBRAHIM ABDALLAH : AMPLIFIONS LA MOBILISATION JUSQU’AU 21 MARS !
La chambre d’application des peines a examiné à huis clos, hier 28 février, le énième appel du parquet contre le report de la décision finale du tribunal d’application des peines concernant la demande de libération de Georges Ibrahim Abdallah, dans l’attente d’un hypothétique arrêté d’expulsion signé par le ministère de l’intérieur.
La décision sera donnée le 21 mars, peut-être au lendemain de l’arrêt de la cour de cassation qui doit de son côté juger le pourvoi du parquet devant cette autre juridiction.
Ainsi, depuis le 21 novembre 2012, date à laquelle le tribunal d’application des peines a donné son avis favorable à la libération de Georges Abdallah, quatre mois se sont déjà écoulés en multiples manœuvres judiciaires, qui masquent à peine une volonté politique d’obstruction.
En effet, le gouvernement français, par l’intermédiaire de son ministre de l’Intérieur et de sa ministre de la justice, persiste à ne pas libérer notre camarade. Il se montre en cela plus docile à obéir aux injonctions étatsuniennes et israéliennes qu’à exécuter des décisions d’une justice soi-disant indépendante.
A cette manipulation du pouvoir politique, à cette confusion judiciaire fabriquée de toute pièce, la réponse de tous ceux, de plus en plus nombreux, qui font entendre leur voix en solidarité avec Georges Abdallah doit résonner encore plus fort : il nous faut, tous ensemble, bousculer le cérémonial judiciaire et son sournois agenda ; il nous faut, tous ensemble, mettre en difficulté, sur tous les terrains, le président de la République, ses ministres, ses administrations et ses agents dans tout le pays.
Comme l’a montré le succès de la mobilisation internationale du 27 février avec ses dizaines de manifestations, ce n’est pas en attendant passivement que les juges aux ordres du pouvoir consentent à rendre enfin une décision de libération devenue purement administrative que nous verrons Georges Ibrahim Abdallah rejoindre son pays. Et ce ne sont pas les diverses tentatives d’intimidation exercées par Valls et sa police qui entameront notre détermination. Après 29 ans d’enfermement, après 29 ans de résistance à l’anéantissement, libérable depuis 1999, notre camarade communiste, internationaliste, sortira de prison la tête haute, sans rien renier de ses convictions révolutionnaires, parce que nous aurons su hisser la campagne politique de solidarité au niveau exigé par son combat.
Que les initiatives se développent sans compter partout en France, que partout dans le monde, en Europe, au Liban, au Moyen-Orient et jusqu’en Amérique du Sud, l’État français soit la cible de toutes celles et tous ceux pour qui aujourd’hui le seul mot d’ordre est :
« Libération immédiate de Georges Ibrahim Abdallah !«
Paris, le 1er mars 2013
Le Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah (CLGIA)