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Très vite, elle constitua la cible privilégiée de toutes les forces fascisantes de la bourgeoisie réactionnaire. Ainsi à la veille de l’éclatement de la guerre civile de 1975 la crise du système a changé de nature et la portée des enjeux. Les « ceintures de la misère » autour de Beyrouth, les villes et les villages du Sud et les camps de réfugiés aux abords des principales villes incarneront dès lors et pour de longues années les enjeux locaux, régionaux et internationaux du mouvement révolutionnaire…
Dans des moments d’intense humanité face à la barbarie, cette réalité de lutte, de résistance et de sacrifice a construit la conscience politique de Georges Ibrahim Abdallah et déterminé son engagement révolutionnaire. Tout naturellement, il a choisi la résistance face aux massacres de masse perpétrés par les bourgeois confessionnalistes de tout bord et leurs alliés israéliens et franco-américains. La Quarantaine, Naba’a, Tal Azza’atar, Sabra et Chatila et combien d’autres tueries sont restées dans nos mémoires et c’est à lui seul que les juges osent exiger l’amende honorable ?
Longtemps aux côtés de la gauche révolutionnaire arabe, il a résisté quand son pays était occupé par les Israéliens et les forces impérialistes. Et alors que de nos jours, l’horizon s’obscurcit dans cette région, il est un des derniers prisonniers de la vieille guerre civile.
Extrait de la
lettre de Georges Ibrahim Abdallah et J.Marc Rouillan aux manifestants du 25 février 2006 « Le texte en entier Ici