Georges Abdallah, un symbole vivant de la résistance et de la dignité.

gia_0.png 

 

Discours de Mireille Fanon Mendès France* prononcé lors de la remise de prix de la Fondation Frantz Fanon à Georges Ibrahim Abdallah, dimanche 16 février au salon anticolonial :

 » Georges Abdallah est le plus ancien prisonnier politique en France et en Europe, triste record pour un pays où les dirigeants n’hésitent pas à donner des leçons de droits de l’homme au reste du monde.

L’acharnement de l’Etat à le maintenir sous les verrous montre le caractère inacceptable de vengeance politique et d’instrumentalisation de la justice sous la pression de gouvernements étrangers.

Georges Ibrahim Abdallah est un prisonnier condamné à une perpétuité sans rémission pour avoir résisté au diktat impérial et à l’hégémonie coloniale israélo-américaine.

La Fondation Frantz Fanon tient à manifester sa solidarité anticolonialiste en décernant son prix pour l’année 2014 à un symbole vivant de la résistance et de la dignité.

Liberté pour Georges Abdallah ! « 

 

mfmf

 

 

*Mireille Fanon-Mendès-France est présidente de la Fondation Frantz Fanon. Elle est également experte du groupe de travail sur les Afro-descendants au Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

 

« Georges Abdallah, citoyen d’honneur de Bagnolet. Solidarité » à lire dans le n°14 du « 02Minutes« , bulletin du collectif anti-impérialiste  Coup Pour Coup 31.

Les camarades de la région PACA ont la douleur d’annoncer le décès, à Marseille, à l’âge de 93 ans, de Jean Berthet, résistant et déporté sous l’occupation, communiste, soutien actif au FLN pendant la guerre d’Algérie. Malgré son âge et ses difficultés de santé, Jean continuait encore tout récemment à lutter contre toute forme d’oppression, que ce soit en Palestine, en France ou ailleurs.

Un hommage sera rendu à Ariane Monneron et Jean Berthet, vendredi 28 février à 19h , Espace Accueil Etrangers, 22 rue Mathieu Stillati, 13003 Marseille, afin de partager l’héritage qu’ils nous laissent : leur solidarité avec les peuples opprimés, leur amour pour la liberté, leur combat contre la colonisation en Palestine et en Algérie, leur courage face aux injustices.

Fidèle soutien à la libération de Georges Abdallah, il lui écrivait dernièrement :

 » Face à l’oppression, il y a trois possibilités : on prend parti pour l’oppresseur, on reste neutre donc complice de l’oppresseur ou dernière possibilité, on s’oppose à lui quels que soient les risques. Un être humain digne de ce nom ne peut bien entendu que rejeter les deux premières possibilités. Il ne lui reste donc que la troisième ; il n’a pas  le choix, il n’a pas d’échappatoire. « 

« Georges Ibrahim Abdallah : l’acharnement continue » à lire dans l’Hebdo L’Anticapitaliste  229