L’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République est lourde de menaces pour les libertés publiques.
C’est la droite revancharde qui NOUS déclare la guerre !
Ils VONT abroger le Code du Travail !
Ils VONT s’attaquer au droit de grève !
Ils VONT systématiser la chasse aux sans papiers !
Ils VONT instaurer le couvre feu dans les banlieues et faire la chasse aux mineurs des quartiers pauvres !
Ils VONT mettre en place des tribunaux d’abatage !
Ils VONT instaurer les peines d’emprisonnement automatiques pour les récidivistes !
Ils VONT accentuer la politique pro US et pro sioniste de la France !
Ils VONT criminaliser toute solidarité vers les sans papiers, les prisonniers, les grévistes, … !
Continuons le combat !
Les militants d’Action Directe sont enfermés depuis plus de vingt ans pour avoir combattu par les armes la violence capitaliste et impérialiste.
Vingt années pendant lesquelles, après avoir été jugés par des tribunaux d’exception, ils ont subi des conditions d’incarcération particulièrement dures.
Mais vingt années d’emprisonnement qui ont aussi été VINGT ANNÉES DE RÉSISTANCE, VINGT ANNÉES DE COMBATS.
Aujourd’hui, toujours dans le camp du peuple, ils résistent encore, collectivement.
L’acharnement de l’État n’est pas un vain mot : il exige de ces militants révolutionnaires qu’ils se « repentent », à défaut de quoi ils continueront à subir les lois d’exception.
Bien que désormais tous libérables, la justice a jusqu’à présent rejeté leurs demandes de libération conditionnelle. L’État continue à user du chantage « reniement contre libération ».
Le 2 avril, s’est tenue l’audience – par visioconférence – d’une nouvelle demande de libération conditionnelle pour Nathalie Ménigon.
Le Tribunal d’application des peines de Paris (juridiction spéciale) devait rendre le 25 avril son jugement, mais il a choisi de différer sa décision au 10 mai, après le deuxième tour de l’élection présidentielle.
Le juge de cette cour spéciale « compétente en matière de terrorisme » est-il si peu indépendant du pouvoir politique qu’il attend les ordres de ses nouveaux maîtres ?
Le dossier de Nathalie répond pourtant à toutes les exigences légales.
Nous restons mobilisés pour affronter un nouveau « coup à droite » réactionnaire du pouvoir issu des urnes et pour que les prisonnierEs politiques révolutionnaires, otages de la bourgeoisie, ne soient pas parmi les premiers à en faire les frais.
Nous exigeons la libération des militant-e-s d’Action directe ainsi que celle du militant communiste libanais des FARL, Georges Abdallah, emprisonné en France depuis 1984 et libérable depuis 1999.
Georges Cipriani, Nathalie Ménigon, Jean-Marc Rouillan, Régis Schleicher, Georges Abdallah doivent être libéré-e-s !
Rassemblement
devant la direction de l’Administration pénitentiaire
Carrefour rue de la Verrerie-rue du Renard, métro Hôtel-de-Ville
jeudi 10 mai, à 18h
le jour de la décision du TAP pour la libération conditionnelle de Nathalie
Collectif "Ne laissons pas faire !"
e-mail : nlpf@samizdat.net
Collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah
e-mail : liberonsgeorges@no-log.org