✭ Dimanche 28 juin 2015, au centre culturel russe de Beyrouth, se tenait une journée politique et festive organisée par l'Union des Jeunes Démocrates Libanais (UJDL) en hommage à Georges Ibrahim Abdallah.
Un message de solidarité du CLGIA a été envoyé pour cette occasion.
Sont intervenus : le secrétaire général du Parti communiste libanais (PCL), un membre du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), Robert Abdallah, frère de Georges, un membre de l'UJDL.
Georges Abdallah a été présenté comme un symbole de résistance, et sa lutte liée à la cause palestinienne.
Concernant la détention de Georges Abdallah, il a été rappelé :
– la légitimité de la lutte contre le projet colonial impérialiste ciblant le pays depuis le début du siècle dernier,
– l'alliance étatsunienne et sioniste pour maintenir Georges Abdallah en prison
– et la faiblesse des dirigeants qui ont abdiqué de leurs responsabilités.
Un appel a été lancé aux forces de gauche libanaises, arabes et européennes de s'unir pour faire face aux dangers qui menacent la cause palestinienne, et à l'adresse de l'État libanais afin de faire activement pression sur les autorités françaises pour libérer Georges Abdallah.
✭ Deux jours auparavant, Mohammad Safa du Centre Khiam pour la réabilitation des victimes de la Torture (KRC), et la Campagne internationale pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah sont intervenus pour Georges Ibrahim Abdallah, lors d' un séminaire à Genève dans le cadre des travaux de la 29e session du Conseil des droits de l'Homme.
Yves Bonnet, ancien directeur de la DST et invité à ce colloque, a réitéré son témoignage sur l'arrestation de Georges Abdallah, sur le projet d'échange non honoré par la France et sur le fait que le gouvernement français cherche par tous les moyens à désactiver les décisions judiciaires entraînant sa libération.
La question a été posée sur les motivations qui conduisent au maintien de Georges Abdallah en prison.